Après s’être remis "à l’endroit" en allant chercher la victoire à Laval en championnat (4e, 27 pts), l’Amiens SC s’apprête à entrer dans une semaine chargée. Au total, trois rencontres en six jours. Et un premier rendez-vous à Thaon-les-Vosges (N3), dans le cadre des 32es de finale de la Coupe de France.
"C’est quelque chose de très costaud." Ce sont les mots employés par l’entraîneur de l’Amiens SC, Philippe Hinschberger, jeudi 5 janvier en conférence de presse, avant le 32e de finale de Coupe de France et un long déplacement en terre vosgienne, à Thaon-les-Vosges (N3), samedi 7 janvier (18 h).
Ce match est délicat à aborder, d'autant plus qu'il amorce une série de rencontres en très peu de temps. Une période où la gestion de l'effectif est primordiale. "Je suis obligé de prendre en considération le fait que tout le monde ne pourra pas ou que très peu de joueurs pourront jouer les trois matches. Ce serait bête d’aller perdre trop de monde là-bas. On va rentrer tard, il y a un match qui va être obligatoirement très compliqué contre une grosse adversité."
"Il faut qu’on ait un comportement digne d’une équipe professionnelle"
Philippe Hinschberger, entraîneur de l'Amiens SC
L'équipe Vosgienne aura à cœur de faire tomber une nouvelle équipe professionnelle, après avoir écarté Sochaux (L2) au tour précédent. D'ailleurs, Philippe Hinschberger a bien en tête la bonne qualité du club amateur. "Il y a des paramètres à prendre en compte sur des matches de Coupe comme ça. On a un adversaire qui est aujourd’hui 2e de son groupe en N3, invaincu depuis le début de saison, qui a éliminé Sochaux, qui l’an passé a failli éliminer Reims. On sait à quel match on s’attend. Il faut qu’on ait un comportement digne d’une équipe professionnelle, ça ne veut pas dire qu’on va gagner. Ça veut dire simplement qu’il y aura le bon comportement."
C’est sur ce dernier point que l’entraîneur de l’Amiens SC insiste. Pour lui, une défaite contre une N3 ne serait pas synonyme de faute professionnelle, "car c’est la beauté du sport et de la Coupe de France. C’est une faute professionnelle de ne pas analyser son adversaire, parce qu’on a la possibilité de le faire", précise-t-il. "On a fait tout ce qui était en notre possibilité, sachant que leur dernier match a été remis. On a vu un match, on a récupéré ce qu’il fallait comme vidéos, on a les informations qu’il nous faut sur cette équipe."
"C’est du 50-50"
Philippe Hinschberger, entraîneur de l'Amiens SC
Malgré une préparation complète pour le premier rendez-vous de l’année 2023, Philippe Hinschberger estime que "c’est du 50-50. Il faut tout englober, les conditions de jeu qui ne seront pas facilitantes pour nous".
L’Amiens SC ne sera pas la seule équipe picarde engagée pour les 32es finale de la Coupe de France. L’Olympique Saint-Quentin, se rendra ce dimanche 8 janvier, sur la pelouse de l’ASM Belfort.
