Vendredi 12 novembre, 83 personnes ont été vaccinées avec des doses de Pfizer décongelées au bout de 35 jours au lieu de 30. Selon la préfecture de la Somme et l'ARS, ces injections ne présentent pas de danger.
Des doses de vaccin décongelées trop tardivement ont été injectées vendredi 12 novembre entre 9h et 13h30 au centre de vaccination de l'ancienne cité administrative d'Amiens. Au total, 83 personnes sont concernées.
Il s'agissait de doses de vaccin Pfizer décongelées depuis 35 jours au lieu de 30. Si cette injection ne présente pas de toxicité selon la Préfecture de la Somme et l'Agence régionale de Santé (ARS), son efficacité diminue au delà des 30 jours de décongélation. "Il est donc possible que les personnes ne soient pas correctement immunisées", indique l'ARS.
Une nouvelle injection doit être réalisée
Les 83 personnes concernées ont été alertées. Elles "ont été parfaitement identifiées et chacune d'entre elles a été contactée afin de lui proposer une nouvelle injection, selon les préconisation du centre régional de pharmacovigilance, par le service départemental d'incendie et de secours, gestionnaire du centre de vaccination", indique la préfecture.
L'ARS confirme qu'une nouvelle injection peut être réalisée et qu'il n'existe pas de risque de surdosage comme l'indique le Conseil d’Orientation de la Stratégie vaccinale dans son avis du 2 juin. Celle-ci pourra être faite soit au centre de vaccination, soit par le médecin traitant ou en pharmacie. "En cas de besoin, le SDIS sera également en mesure de mettre en place cette vaccination à domicile", conclut la préfecture.
En attendant une autre injection, aucune information n'a été communiquée concernant la validité du pass sanitaire.