"L'air picard me manque un peu !" Trois questions à Jérémy Stravius, parti nager à Nice

L'amiénois Jérémy Stravius, parti en septembre s'entraîner à Nice, était de passage en Picardie pour le meeting national des Hortillons, samedi 19 janvier. Le nageur était là en tant que spectateur et nous en avons profité pour le questionner sur ses nouvelles conditions de travail dans le sud.

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Après avoir annoncé quitter Amiens à la fin de l'été 2018, Jérémy Stravius semble couler des jours heureux à Nice. À l'occasion du meeting national des Hortillonnages, il était de passage, samedi 19 janvier, dans sa ville natale et où il s'est entraîné pendant dix ans au sein de l'Amiens natation métropole. Présent en tant que simple spectateur, le Picard a bien voulu répondre à nos questions, au bord du bassin.
  

  • Qu'est-ce que ça fait de revenir à la maison ? Pourquoi n'êtes-vous pas dans l'eau aujourd'hui ?
Ça fait très plaisir, ça permet de voir les personnes qui s'occupent de ce meeting, les dirigeants du club. C'est vrai que ça fait un petit moment que j'étais pas venu, dans cette piscine, ça doit remonter à la rentrée de septembre. Ça fait plaisir, c'est vrai que pour le 10e anniversaire de cette compétition, c'est un bel événement.

Non, je ne nage pas aujourd'hui. Je n'avais pas programmé cette compétition dans mon planning avec Fabrice, mon entraîneur. Donc c'est vrai que je passe un petit peu en coup de vent pour des raisons personnelles et je reprends vite la route pour poursuivre l'entraînement.

 
  • Comment ça se passe à Nice ? Avez-vous trouvé le renouveau que vous cherchiez ?
Oui, j'ai découvert une partie de moi-même que je ne connaissais pas forcément, ça me libère un petit peu. Les conditions de travail là-bas sont idéales, avec un bassin extérieur qu'il y aura prochainement aussi ici à Amiens dès juin. (..) L'air picard me manque un peu. Ça fait aussi du bien de se retrouver chez soi et avec ses proches.

Je suis au sein d'une équipe qui évolue en osmose avec tout ce que l'on a comme objectifs cette année - les Jeux de 2020, les championnats du monde cette année. Et j'ai appris à connaître une facette de l'entraîneur, Fabrice Pellerin, que je ne connaissais pas non plus, ce qui est plutôt une bonne chose ! Je me plaît là-bas, je n'ai aucun regret d'être parti m'entraîner là-bas. Maintenant j'espère que les résultats vont vite payer.

 
  • Où en êtes-vous au niveau de votre préparation ?
On va rentrer dès lundi prochain [le 21 janvier, NDLR] dans une phase d'entraînement assez intense, qui durera jusque début avril. Il y aura trois, voire quatre compétitions d'ici là, avec notamment le Golden tour Camille-Muffat, et on disposera d'une quinzaine de jours pour commencer à se préparer pour les championnats de France qui se dérouleront à Rennes, du 16 au 21 avril. La confiance, et surtout l'envie, sont là !

 
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