En hockey sur glace, le protège-cou désormais obligatoire : "prévenir plutôt que guérir, c’est toujours une bonne solution"

À la suite du décès tragique du joueur Adam Johnson des Nottingham Panthers, la fédération française de hockey sur glace rend obligatoire le port du protège-cou à partir du 15 janvier. Les Gothiques d'Amiens devront s'y conformer dès leur prochain match.

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L'annonce fait suite à la mort du joueur américain Adam Johnson, qui évoluait dans le club anglais des Nottingham Panthers, en ligue Elite de hockey sur glace en Grande-Bretagne. Le joueur de 29 ans est décédé après une tragique blessure au cou, causée par une lame de patin, le 28 octobre 2023.

La fédération française de hockey sur glace a donc pris la décision, en décembre, de rendre obligatoire le protège-cou, lors des matchs et des séances d’entraînement.

La décision entre en vigueur ce lundi 15 janvier et concerne les joueurs comme arbitres de Ligue Magnus et de Division 1. À partir du mois de mars, le caractère obligatoire de cette protection concernera également les pratiquants séniors et arbitres des autres divisions. Pour rappel, en France, cette protection était déjà obligatoire pour les moins de 20 ans et pour les féminines.

Une protection supplémentaire bien accueillie par les joueurs

"Le non-port de cette protection en match sera considéré par les arbitres comme une infraction pour "équipement non conforme" et donc l'objet de la pénalité prévue au règlement", indique la fédération.

Une nouvelle règle, à laquelle devront se conformer les Gothiques lors de leur prochain match mardi 16 janvier face à Cergy Pontoise.

La décision est bien accueillie par le club "protéger les joueurs, c’est toujours une bonne décision. Le hockey sur glace, c’est un sport physique et rapide. Prévenir plutôt que guérir, c’est toujours une bonne solution", salue Elie Marcos, manager des Gothiques. D’autant plus, que ce nouvel équipement est discret. À l’inverse des protège-cous des pilotes de formule 1, celui des hockeyeurs est très fin, similaire à un cache-cou, composé de Kevlar, une matière synthétique. "Il protège les coupures, mais pas les chocs", explique Elie Marcos.

Une protection rendue nécessaire au fil des années, "la partie préparation physique des joueurs prend de plus en plus de place dans le sport de haut niveau et notamment au hockey. Les joueurs se préparent de plus en plus tôt, se sculptent plus tôt et sont de plus en plus costauds. La vitesse ajoutée au choc quand on a une masse musculaire importante est très violente", détaille l’ancien joueur des Gothiques.

À noter que les Brûleurs de Loups de Grenoble, n’ont pas attendu la décision de la fédération, et ont imposé le protège-cou au sein du club depuis le 21 novembre.

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