Homophobie, transphobie, biphobie : les discriminations anti-LGBT et la question du genre au cœur du festival Idahot d’Amiens

Jusqu'au 21 mai, le collectif Idahot organise son festival annuel à Amiens. Au programme : conférences, rencontres, ciné-débats ou concerts, autant de rendez-vous autour de la lutte contre l’homophobie, la transphobie ou la biphobie.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Idahot est l'acronyme du nom anglais de la journée internationale de lutte contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie (International Day Against Homophobia and Transphobia) qui a lieu chaque année le 17 mai. 

Depuis 12 ans, cette journée est célébrée à Amiens sous la forme d'un festival.

Ainsi, jusqu'au 21 mai 2022, le collectif Idahot, composé de trois associations locales, Les Bavardes, Le Groupe d'Appui et de Solidarité et Flash Our True Colors, propose des rendez-vous autour de la question des discriminations LGBTQIA+.

"Depuis 2012, le festival a beaucoup évolué, notamment depuis la création du collectif, remarque le co-président de Flash Our True Colors, Renaud Stephan. Chaque association a ses spécificités. Le programme est donc très varié."

La question du genre au programme

Parmi les temps forts de cette semaine, une conférence sur le thème des migrants. "Migrant.e.s LGBT-Fuir pour exister", animée par Flash Our True Colors, mardi 17 mai à 19h30 à La boîte sans projet.

"Il y a eu énormément d'évolution depuis 2013, avec la loi sur le mariage pour tous et aujourd'hui la PMA pour toutes les femmes. Par contre, dans le monde, tous les pays n'ont pas de lois. En France, où la discrimination est condamnée, on a de la chance alors que dans d'autres pays, ce n'est pas le cas. Il faut savoir que depuis trois ans, on fait des accompagnements pour des personnes qui ont fui leur pays pour des questions de genre, indique Renaud Stephan. Elles viennent principalement d'Afrique de l'Ouest. Nous, on les accompagne dans leur démarche en justifiant leur présence lors de nos différents événements pour les rendre visibles. Pour expliquer comment elles sont traitées dans leur pays, avec la torture ou même la peine de mort. On a par semaine trois ou quatre demandeurs d'asile".

Autre événement marquant cette semaine, un ciné-débat sur la biphobie, vendredi 20 mai, à 20h au social club. "C'est le thème qui est important. La biphobie et la bisexualité. Car dès qu'une personne se met en couple, on va oublier sa sexualité. Elle sera mise dans la catégorie homo ou hétéro alors que toute sa vie, elle est bi. On voulait la mettre en valeur pour que toutes ces personnes soient rendues visibles."

Dans la foulée, le même jour, une soirée "dépist'en dance" permettra de se faire dépisté au VIH, à l'hépatite B et C, en toute décontraction, dans le bar LGBT Le Red and White.

Le programme complet peut être consulté sur la page Facebook du festival IDAHOT.

La Marche des Fiertés

La 4e marche des fiertés, quant à elle,  aura lieu le samedi 2 juillet à partir de 10h avec l'ouverture du village associatif, place Léon Gonthier. Puis rendez-vous à 13h avec les discours et la déambulation.

Ancrée fortement dans l'histoire de la communauté LGBTQI+, la Marche des Fiertés fait référence aux luttes contre les discriminations systémiques. Son origine remonte aux émeutes de Stonewall de 1969 aux États-Unis.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité