Une entreprise amiénoise à succès. Avec près de 20 000 vélos vendus chaque année, l'entreprise O2 Feel connaît une réelle ascension alors que l'histoire a commencé dans un petit garage d’Amiens.
Revenir dans le garage de la maison familiale à Amiens procure toujours autant d’émotion à Grégoire Brunet. C'est à cet endroit qu'en 2009, il développe un vélo électrique picard et commence les premiers tests. "D’aller à Saint-Lucien pour prendre la côte et jusqu’à l’ergonomie du vélo pour qu'elle soit bien confortable", se souvient-il avec nostalgie.
Un pari réussi
Le projet se construit petit à petit et c'était un pari osé il y a 15 ans. "Il fallait faire tester pour convaincre", rigole-t-il. Après deux ans dans le garage de ses parents, Grégoire déménage à la pépinière d’entreprise Jules Verne à Boves, dans la Somme.
Et jackpot, les ventes s’envolent rapidement au même moment. "Au passage de cette troisième année, elle a été un peu décisive. Et on a senti une accélération: 800 ventes, puis la structuration de l’entreprise a démarré", explique le cofondateur de la marque.
Des projets plein la tête
L’histoire se poursuit dans des locaux près de Lille, dans le Nord. L’entreprise O2 Feel propose désormais une douzaine de modèles, qui ont bien évolué, avec des lignes plus épurées ou encore des soudures moins apparentes. Les pièces assemblées proviennent en grande partie de France, mais un tiers d'entre elles sont produites hors d'Europe pour le moment.
"Après, il y a des pièces qui peuvent venir d'Asie, avec une part qui se réduit de plus en plus. Mais elles proviennent aussi de nombreux pays européens et même de France où il y a une accélération de l'industrialisation et le développement de compétences qui nous permettent de relocaliser", se réjouit-il.
Vélo de ville, cargo ou encore pliant, la marque mise dorénavant sur les mobilités du quotidien pour continuer à se développer.