Les Spartiates d'Amiens en finale de flag football : on vous explique ce qu'est cette future discipline des Jeux olympiques de Los Angeles 2028

Les Spartiates d'Amiens sont généralement associés au football américain. Mais une discipline, qui en est dérivée, espère prendre de plus en plus la lumière : le flag football. Un coup de projecteur qui pourrait passer par une bonne réussite lors des finales du championnat de France, qui se déroulent samedi 22 et dimanche 23 juin, à Nîmes.

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Du football américain, sans plaquage. Présent à Amiens depuis la fin des années 90, le flag ou flag football est un dérivé de ce premier. En 2024, la discipline connaît une seconde vie dans la ville picarde, après plusieurs années au plus bas. "Il y a à peu près deux ans, il y avait quatre ou cinq joueurs qui venaient s’entraîner", témoigne Jérôme Pinto, entraîneur aux Spartiates d'Amiens.

Celui qui a commencé le flag en 1999, en tant que joueur, puis en 2004 en tant qu'entraîneur, a réussi à reconstituer un groupe depuis 2022. "Contre toute attente", décrit-il. "Quand je suis revenu, j’ai réussi à remotiver des anciens qui se sont alliés tous ensemble. Des collègues de travail se sont laissé tenter par l’aventure." Désormais, ils sont une trentaine de personnes à faire des entraînements. "Là, on a vécu une année pleine avec deux équipes engagées en championnat. Je pense que l’avenir est prometteur."  

Déflaguer l'adversaire et marquer un touchdown

Actuellement, 60 % de l'effectif est composé de novices. L'équipe fanion qui évolue dans le championnat de première division, s'est qualifiée pour les finales nationales, réunissant les huit meilleures équipes de France, qui se déroule les 22 et 23 juin prochains, à Nîmes.

Titouan Roussel, un des joueurs, apprécie l'aspect "hyper collectif" qui "crée une vraie ambiance conviviale". Avant d'ajouter : "le fait que ce soit un sport mixte, je trouve ça hyper intéressant". Chaque équipe est composée de cinq joueurs. La rencontre alterne avec des phases défensives et offensives. 

Ce sport sollicite à la fois l'art de l’évitement et la capacité d'avancer dans la partie adverse. Le but est de marquer un touchdown, sans se faire décrocher ces deux rubans (flag) accrochés sur la ceinture.

Si ce geste paraît simple sur le papier, en pratique, il est plus complexe. Tino Gbedji, autre membre de l'équipe amiénoise, explique : "le défenseur doit avoir les yeux sur les hanches et pouvoir directement attraper le flag. Mais ce qui est difficile, c’est justement le mouvement de hanche. Le flag va s’envoler. Il faut savoir bien placer les mains."

Un sport qui espère profiter des Jeux de Los Angeles 2028

À quelques jours du grand événement, les séances d'entraînement sont montées d'un cran en intensité. Tous et toutes, comme Clémence Coquelle, joueuse de l'équipe de France durant huit années, y vont pour gagner, même si la mission s'annonce relevée. "J’y vais pour gagner. Forcément, on n’y va pas la fleur au fusil [...] Ce sont quand même les huit meilleures équipes de France. Le niveau est élevé, de plus en plus, c’est ça qui est intéressant, challengeant."

Jérôme, l'entraîneur, rappelle que ce sont "des équipes qui ont l’habitude du très haut niveau et qui ne se sont pas interrompues pendant quelque temps". Un niveau qui devrait ne cesser de monter puisque le sport va connaître un coup de projecteur important : la participation aux Jeux olympiques de Los Angeles, en 2028.

D'ailleurs, certains jeunes de l'équipe d'Amiens sont suivis par les entraîneurs de l'équipe de France U17, en vue d'une possible sélection pour des prochains championnats d'Europe, en Serbie, en septembre prochain. De quoi nourrir des rêves et peut-être des espoirs olympiques dans quatre ans.

Avec Lucie Caillieret / FTV

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