L'ancien maire d'Amiens a été définitievement relaxé dans le dossier de la citadelle d'Amiens. La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de la famille d'Hector Loubota décédé sur le chantier de la citadelle en 2002.
Gilles de Robien est définitivement relaxé dans la mort d'Hector Loubota. La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de la famille du jeune homme décédé sur un chantier de la citadelle en 2002. Elle estimait l'ancien maire d'Amiens responsable du drame.
"L'avocat de la famille s'est pourvu en cassation mais n'a pas soutenu ce pourvoi, explique Me Delarue, l'avocat de Gilles de Robien. Il a été mis en demeure de le faire mais il ne l'a pas fait. La Cour de cassation a donc logiquement rejeté le pourvoi. La responsabilité civile de Gilles de Robien est donc définitvement écartée."
L'affaire est ainsi définitivement close.
Gilles de Robien avait été relaxé en 2016 sur le plan pénal tandis que la Mairie d'Amiens a été condamnée à verser 70.000 euros de dommages et intérêts : la justice l'avait reconnue responsable des manquements techniques à l'origine du décès d'Hector Loubota.
Le 22 février 2002, Hector Loubota, 19 ans, employé en contrat emploi solidarité, avait trouvé la mort sur le chantier de la citadelle, lorsque, sous l'effet du vent et de la pluie, un pan de mur s'était effondré, le touchant au crâne.