Le Tour de France de la réparation organisé par la start-up Spareka passera par Amiens le 4 avril prochain. L'occasion d'apprendre à réparer soi-même son électroménager pour faire des économies mais aussi adopter une démarche éco-responsable et... faire des rencontres !
Depuis plusieurs années, les ateliers pour apprendre à réparer soi-même ses équipements électroménagers se multiplient... L'objectif, devenir autonome, économiser de l'argent, et lutter contre l'obsolescence programmée.
La start-up Spareka organise un Tour de France pour apprendre a réparer soi-même... et, bonne nouvelle, il passe par Amiens ! Rendez-vous le 4 avril place Gambetta pour diagnostiquer une panne sur un appareil et découvrir le fonctionnement d'un lave-linge.
Ce type de rendez-vous a plusieurs avantages : il permet de faire des économies, allonger la durée de vie des produits, lutter contre l'obscolescence programmée et même adopter une démarche éco-responsable.
Spareka rapre environ 40 millions de tonnes déchets électriques et électroniques chaque année. Elle met à disposition du public des outils digitaux et innovants pour la réparation des objets. La start-up possède également une chaîne Youtube, la première dans le domaine.
"Obsolescence programmée", une notion qui fait débat depuis des années
Aujourd'hui, certains fabricants sont soupçonnés d'accélérer le renouvellement de leurs produits en programmant prématurément leur fin de vie ou en organisant un défaut de qualité de certains composants. Ce qui provoquerait gaspillage et accumulation de déchets. Mais certains experts font valoir qu'aucune donnée scientifique ne prouve l'existence de telles stratégies industrielles.Des bas nylon aux téléphones portables en passant par les imprimantes, l'obsolescence dite "programmée" de certains produits, désormais à l'origine d'une enquête de la justice française, fait débat depuis des années.
Le Parlement européen a demandé à la Commission européenne de légiférer spécifiquement sur l'obsolescence programmée, via le vote mi-juillet en session plénière d'une résolution non-contraignante.
La France fait figure d'exception, elle qui sanctionne théoriquement depuis l'été 2015 "l'obsolescence programmée", à savoir "l'ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d'un produit pour en augmenter le taux de remplacement".
La pratique d'"obsolecence programmée" est punie d'une peine de deux ans d'emprisonnement et de 300.000 euros d'amende, cette somme pouvant être portée à 5% du chiffre d'affaires moyen annuel.