Coronavirus : Patrick Simon, le maire de Villers-Bretonneux, est décédé

Après plusieurs semaines en service de réanimation, le maire de Villers-Bretonneux, âgé de 64 ans, est décédé ce mercredi 13 mai des suites du covid-19.

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La triste nouvelle a été annoncée par la famille ce mercredi soir. Après des semaines de combat contre le coronavirus en service de réanimation, où il avait été admis le 24 mars, le maire de Villers-Bretonneux dans la Somme est décédé, à l'âge de 64 ans. Son état s'était aggravé au début du mois de mai. 

Conseiller municipal d'abord, puis maire de la commune depuis 2008, il était à nouveau candidat à sa succession. Au total, 37 ans de vie politique, dont 20 ans aux côté de Pierre Carpentier, son premier adjoint. "J'ai perdu plus qu'un collègue, j'ai perdu un ami", nous dit-il au téléphone ce jeudi matin, au lendemain du décès de l'édile.

Une commune endeuillée

Ému, il nous raconte les dernières semaines éprouvantes pour la famille de Patrick Simon. "Ça faisait 50 jours qu'il était en soins intensifs. Son état s'est aggravé, puis il y a quelques jours, on a eu une lueur d'espoir, il allait un peu mieux. Puis une nouvelle infection s'est déclaré et il n'a pas survécu. On s'était un peu préparés à l'idée qu'il partirait, mais ça reste une catastrophe." Il salue le "courage phénoménal" de l'épouse du maire, qui est désormais entourée de leurs trois filles.

Sur la page Facebook de la Ville, de nombreux commentaires lui rendent déjà hommage, le décrivant comme "un grand homme", "une belle âme". Parmi les internautes qui ont envoyé leurs condoléances à la famille, on compte de nombreux Australiens, et pour cause : il était l'une des figures de l'amitié franco-australienne.

"Le meilleur ami de l'Australie"

L'ambassadeur d'Australie en France Brendan Berne, qui prenait chaque jour de ses nouvelles pendant son séjour à l'hôpital, lui a également rendu hommage sur Twitter, le décrivant comme "un grand ami de l'Australie et un géant dans les relations bilatérales" entre l'Australie et la France. 
 
La nouvelle est déjà parue dans la presse australienne. Un article du Sydney Mornig Herald (en anglais) le décrit en effet comme "le soutien le plus loyal de l'Australie en France". 
 
Sur la chaîne de télévision 7News Sydney, on parle de lui comme "un grand ami de l'Australie, qui travaillait sans relâche à honorer le sacrifice de l'ANZAC (le corps d'armée australien et néo-zélandais venu combattre en France pendant la Première Guerre, ndlr)".  
Les équipes de la mairie et de la communauté de communes -dont Patrick Simon était vice-président- entendent organiser un hommage, mais on ne sait pas encore quelle forme il prendra, au vu des circonstances sanitaires actuelles. "On se laisse un peu de temps pour y réfléchir, mais on va marquer le coup. Les drapeaux ont déjà été mis en berne sur les bâtiments officiels", explique Pierre Carpentier. 
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