Frappé à la fin du bal du 14 juillet, le maire d'Eppeville a porté plainte : "j'ai huit points de suture à l'arcade"

Dans la nuit de mardi 13 au mercredi 14 juillet, Christophe Vassent, le maire d'Eppeville dans la Somme, a été frappé de deux coups de poing à la sortie du bal de la commune. Transporté aux urgences, l'élu a porté plainte.

Il a repris son travail d'électricien et c'est sur la route d'un chantier qu'il nous raconte ce qui s'est passé. Dans la nuit du mardi 13 au mercredi 14 juillet, le bal de la fête nationale se termine à la salle polyvalente d'Eppeville, une petite commune de la Somme. Christophe Vassent, le maire, et quelques autres conseillers tentent de disperser les fêtards.

Mais l'alcool aidant, une altercation se produit sur le parking de la salle des fêtes. "On intervient. On essaie de discuter, de faire partir les gens et d'arrêter cette bagarre, raconte Christophe Vassent. Mais la bagarre s'envenime. J'en maîtrise un et je le mets contre une voiture. Je le relâche et là, j'entends crier "t'as frappé mon fils ! T'as frappé mon fils !""

Pas d'ITT

C'est alors que l'élu est frappé de deux coups de poing dans le visage. "Je n'ai rien vu venir. Je les ai pris par derrière." Appelés sur place, les pompiers transportent le maire à l'hôpital où son arcade sourcillère droite sera recousue de huit points de suture. "J'ai un bel oeil au beurre noir mais pas de troubles de la vision et mon oeil se ferme bien", explique-t-il après avoir porté plainte et vu le médecin légiste qui ne lui prescrit aucun jour d'ITT. 

L'élu a encore du mal à réaliser ce qui s'est passé : "on est intervenus parce que ça se bagarrait et ça criait un peu partout. On a juste essayé de mettre fin à tout ça pour que les gens repartent tous et qu'on n'en parle plus."

Une incompréhension qui prévaut également parmi les habitants d'Eppeville dont beaucoup ont manifesté leur soutien à leur maire: "ils m'écrivent pour me dire qu'ils ne comprennent pas comment j'ai pu être frappé alors que j'essayais d'éviter une bagarre. Le sénateur de la circonscription m'a aussi appelé. Et le président du Conseil départemental également. Ça fait chaud au coeur. Mais c'est très grave. Prendre des coups, quelle que soit la raison, ce n'est pas anodin. Et l'alcool n'est pas une excuse." 

Vendredi matin, Christophe Vassent a fait comme la veille : il est allé travailler en mairie et "dire bonjour aux secrétaires". Quant à sa plainte et à l'enquête, "ça suit son cours."

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité