Des responsables de la gauche hors PS sont en déplacement ce jeudi dans la Somme pour défendre la ligne Abbeville-Le Tréport, menacée de disparition. Une ligne symbolique "au coeur de la bataille du service public".

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Pierre Laurent et Sébastien Jumel (PCF), Olivier Besancenot (NPA), Benoît Hamon (Génération.s), François Ruffin et Eric Cocquerel (LFI) se sont retrouvés à Woincourt, entre Abbeville et Le Tréport (Seine-Maritime), ligne ferroviaire menacée de disparition.

"Cette ligne, c'est le symbole des 9.000 km de lignes qui disparaîtront si la réforme passe", a affirmé le secrétaire général du PCF. "Ces lignes de proximité sont au coeur de la bataille du service public, un service public qui n'a de sens que s'il met les citoyens à égalité", a-t-il insisté.


M. Laurent, approuvé par ses collègues, veut "construire un rapport de force extrêmement large" face au "pouvoir autoritaire de Macron".

Pour M. Cocquerel, député LFI, "cette bataille" contre la réforme de la SNCF est celle "qu'on ne peut pas se permettre de perdre. Parce que sinon, c'est la fin de l'état social, cet état social que Macron veut casser".

Macron a parlé trop vite, trop fort


Avec la réforme du Rail, "Macron a parlé trop vite, trop fort", affirme M. Besancenot. "Il a voulu jouer Thatcher (ndlr Margaret Thatcher, l'ex-Première ministre britannique auteure de réformes sociales radicales à la fin des années 70). Il prend tout le monde de haut mais ça ne passe plus aussi facilement auprès de la société française".


"Ce qui se joue ici est bien plus que la bataille pour la SNCF", assure le patron de Génération.s.

Tous veulent réfléchir à la proposition de M. Ruffin, député LFI, d'une "grande manifestation nationale" le 5 mai, pour "faire sa fête à Macron".

M. Laurent notamment va "consulter" les militants dans les fédérations de son parti, M. Besancenot veut que la proposition soit mise sur la table "dans un cadre unitaire", le 10 avril.

 

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