Un arrêté interministériel publié le 1er août reconnait l'état de catastrophe naturelle pour cinq nouvelles communes de la Somme, au titre des inondations et coulées de boue survenues à la fin du mois de juin 2021.
La fin du mois de juin 2021 a été marquée par des orages et des pluies diluviennes dans les trois départements picards. Un centaine de communes en ont subi les conséquences, avec des inondations et des coulées de boue.
Au début du mois du juillet, les préfectures ont communiqué une première liste de 98 communes placées en état de catastrophe naturelle au titre des intémpéries du 21 au 22 juin. Dans un nouvel arrêté ministériel, le village de Dommartin, au sud d'Amiens, a été ajouté à cette liste.
Il reconnait également l'état de catastrophe naturelle pour la commune de Fresnoy-au-Val, qui a subi des iondations et coulées de boue le 27 juin, et pour Abbeville, Bray-lès-Mareuil et Mareuil-Caubert, pour le 28 juin. Cette nuit-là, la pluie n'avait pas duré longtemps mais avait surpris les habitants par son intensité. Les pompiers ont enregistré 200 appels en deux heures.
Un soulagement pour le maire d'Abbeville
"Je suis très heureux de cette décision parce que nous étions sur le pont le soir des inondations, et nous avons pu constater que beaucoup d'Abbevillois ont eu leurs caves inondées, et il y a eu quelques catastrophes de plafonds effondrés dans certains commerces, explique le maire d'Abbeville Pascal Demarthe. On a eu par exemple sur la place l'hôtel de ville un établissement de restauration complètement inondé, et dont l'intérieur doit être complètement changé car le plancher s'est soulevé, ce qui a mis le commerce en grande difficulté, surtout dans cette période de crise sanitaire où ils ont besoin de travailler." Il indique également que la salle municipal du Rivage, qui abrite des clubs sportifs, a vu son plafond s'effondrer.
Cette reconnaissance va permettre aux particuliers et entreprises sinistrés de demander une indemnisation à leur assurance. Ceux qui n'ont pas déclaré le sinistre disposent encore d'un délai de dix jours à compter de la date de publication de l'arrêté, le 1er août. Il faut compter ensuite un délai de trois mois pour obtenir l'indemnisation.