Le procès de Jacques Rançon s'ouvre lundi devant les assises des Pyrénées-Orientales

Le Samarien Jacques Rançon comparaît à partir de lundi devant la Cour d'assises des Pyrénées-Orientales, dans l'affaire dite "des disparues de Perpignan". Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. 

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Jacques Rançon est né à Hailles près d’Amiens, cet ancien cariste-magasinier de 58 ans a un  lourd passé de délinquant sexuel. Son procès dans l'affaire dite des "disparues de Perpignan" s'ouvre ce lundi 5 et le verdict est attendu le 26 mars prochain. Il est poursuivi pour homicides volontaires, tentative d'homicide, viols et tentative de viol. Il va comparaître devant les assises des Pyrénées-Orientales.  


Témoins et experts seront entendus à la barre


Quelque trente-cinq témoins et une dizaine d'experts sont prévus pendant les trois semaines d'audiences de cette affaire qui avait provoqué à la fin des années 1990 une véritable psychose. Deux femmes violées, assassinées et atrocement mutilées, une autre laissée pour morte ainsi qu'une tentative de viol entre 1997 et 1998. 

Confondu par son ADN


C'est grâce à un nouveau logiciel sur le fichier national des empreintes génétiques (FNAEG) que le meurtrier présumé Jacques Rançon a été identifié le 13 octobre 2014. A l'origine, une trace sur le dessus de la chaussure droite de Moktaria Chaïb, 19 ans, tuée le 21 décembre 1997. L'étudiante avait été poignardée à de multiples reprises et mutilée. Les appareils génitaux de la jeune fille avaient été prélevés de manière quasi-chirurgicale. Il a expliqué avoir découpé les seins et les parties sexuelles de Moktaria parce qu'il ne voulait pas laisser de traces. 

Un prédateur sexuel


Rançon a été reconnu par Sabrina qui lui avait échappé miraculeusement le 9 mars 1998. Elle l'a vu sur une photo dans le journal au lendemain de l'interpellation.

En 2015, il a avoué avoir tué Marie-Hélène, retrouvée décapitée, amputée des mains, les parties génitales découpées. La tête et les mains avaient été retrouvées six mois plus tard. 

Rançon a encore admis être l'auteur de l'agression de Nadjet, le 20 décembre 1997.  C'était quatre jours seulement après son arrivée à Perpignan. Il venait de sortir de la prison d’Amiens où il avait passé cinq ans derrière les barreaux pour le viol d’une jeune femme et disait vouloir s'éloigner de son passé.






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