Un jeune homme de 23 ans, originaire de la Somme, a été mis en examen et placé en détention provisoire vendredi 26 avril à Paris. Il est suspecté d'avoir projeté, avec cinq autres personnes déjà mises en examen, des actions violentes en lien avec l'idéologie d'ultradroite.
Il est le 6e suspect dans une information judiciaire concernant des projets d'actions violentes en lien avec l'idéologie d'ultradroite. Un jeune homme de 23 ans, originaire de la Somme et sans emploi, a été mis en examen notamment pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et placé en détention provisoire vendredi 26 avril à Paris.
Il comparaissait devant le juge des libertés et de la détention, "portant une barbe collier, des lunettes rondes et dont le crâne, le visage, les bras et les doigts étaient recouverts de tatouages", décrit l'AFP, qui a pu brièvement assister à l'audience avant que ne soit prononcé le huis clos.
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"Plusieurs cibles envisagées"
Le jeune homme avait été interpellé mardi 23 avril dans le cadre de cette information judiciaire ouverte en septembre 2023. Cinq personnes, dont un mineur, sont déjà mises en examen dans cette affaire, dont un militaire en exercice au moment des faits et un ancien policier, précise l'AFP.
Les investigations portent sur "des échanges entretenus sur les réseaux sociaux" entre plusieurs personnes "acquises à l'idéologie de l'ultradroite violente (...) et à la manipulation des armes", a précisé le parquet national antiterroriste.
Selon une autre source proche du dossier, "plusieurs cibles (étaient) envisagées" dont des mosquées ou encore "des concerts antifa".
En garde à vue, le suspect originaire de la Somme a reconnu "avoir été proche des suprémacistes blancs", a indiqué l'une des sources proches du dossier, mais a affirmé ne plus être "en lien avec eux aujourd'hui". Selon cette source, un drapeau nazi a été retrouvé lors de la perquisition de son domicile.
Vendredi 26 avril, il a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, acquisition et détention d'armes de catégorie B en relation avec une entreprise terroriste, ainsi qu'acquisition et détention d'armes de catégorie C, a détaillé le parquet national antiterroriste.
Avec AFP