La compagnie Thalys a annoncé le lancement de trains "low cost" entreParis et Bruwelles, baptisé "Izy" et plus long que me traget actuel : ils dureront jusqu'à 2h30. Le service sera différent, sans voiture bar avec des billets en vente uniquement sur internet.
La compagnie ferroviaire Thalys, qui relie la France à la Belgique, l'Allemagne, et aux Pays-Bas, a annoncé mardi le lancement de trains à "bas coût"
entre Paris et Bruxelles pour capter une clientèle de loisirs et répondre à la concurrence du covoiturage.
Un trajet plus long
Thalys, qui exploite elle-même depuis le 1er avril 2015 ses trains en France et en Belgique, lancera à compter du 3 avril deux nouvelles rames baptisées "Izy", de couleur verte et violette. Le billet sera commercialisé à partir de 19 euros l'aller. Les réservations sont déjà ouvertes. En contrepartie, le temps de trajet sera allongé en moyenne de 53 minutes et l'offre de services sera réduite.La compagnie, filiale à 60% de la SNCF et de 40% de la SNCB, vend déjà des billets sur Thalys à partir de 29 euros sur Paris-Bruxelles. Le prix d'un billet classique sur Izy sera plafonné à 59 euros, mais la compagnie ne donne pas le prix moyen d'un billet.
"Nous visons une clientèle loisirs, jeunes, familles, des gens qui vont à Bruxelles pour les vacances, pour un 'city-trip' ou dans l'autre sens", a expliqué à l'AFP la directrice générale de Thalys, Agnès Ogier.
59€ maximum
Pour rentrer dans ses frais, la compagnie prévoit de "réduire son coût d'infrastructure" en faisant circuler les Izy en partie sur des voies classiques empruntées par des TER et Intercités, ce qui fera passer le temps de trajet de 1h22 à 2H15 en moyenne. Elle affirme qu'Izy reste plus rapide que la voiture, un temps de trajet routier étant "compris entre 3h et 3h30".Côté services, ces nouveaux trains ne seront pas équipés de voiture-bar. Les billets seront uniquement vendus sur internet et ne seront ni échangeables ni remboursables. Le nombre de bagages sera limité. Deux à trois allers-retours quotidiens sont prévus.
Grâce à Izy, Thalys table sur une hausse de "10% du volume de passagers ferroviaires sur Paris-Bruxelles".