Mady Dorchies-Brillon, conseillère régionale (LR) en charge du devoir de mémoire, était l'invitée du 19/20 le 5 janvier.
Cette année a été riches en commémorations, est-ce que c'est une année réussie ?Oui, c'est une année réussie, et si on devait retenir de cette année trois adjectifs, je dirais qu'elle a été digne, forte et populaire. Populaire parce qu'on a constaté un engouement très importants de tous les habitants des Hauts-de-France. Il y a eu une forte mobilisation, ce qui a montré la vitalité de notre région. Il y a également eu une forte mobilisation des visiteurs et touristes étrangers. On a eu aussi des moments très intenses, comme l'Anzac Day à Villers-Bretonneux ou la Grande veillée d'Arras. Notre région a été très marquée par ce centenaire, ça a eu un effet de tremplin, un coup de projecteur sur la région.
Est-ce que vous avez pu mesurer l'impact sur le tourisme ?
Dans la Somme par exemple, les trois quarts des visiteurs des sites de mémoire sont étrangers, britanniques, canadiens et australiens. Sur les sites de mémoire les retombées ont été importantes, avec des taux de fréquentation beaucoup plus importants. La mémoire fait partie de notre ADN donc le centenaire a permis le développement du tourisme de mémoire dans les Hauts-de France.
Justement, après le centenaire comment entretenir ce devoir de mémoire ?
On ne parle pas de fin du centenaire, mais d'une page qui s'ouvre car Xavier Bertrand veut faire de notre région le territoire de référence pour la Première guerre mondiale, comme l'est la Normandie pour la Seconde guerre mondiale. Nous allons développer une politique mémorielle très importante.