VIDEO. Brexit : voici les 3 effets négatifs redoutés par les entreprises de la Côte d'Opale

Les entreprises de la Côte d'Opale craignent les conséquences sur leur activité d'un Brexit dur, c'est-à-dire excluant brutalement l'Angleterre hors de l'Union européenne. Parce qu'ils importent ou exportent avec le Royaume-Uni, c'est leur équilibre économique qui est en jeu.

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1. La monnaie


De la confiture pour les Anglais. Dans cette entreprise du Touquet, on fabrique de la confiture haut de gamme pour les plus grands hôtels de luxe, dont la majorité se trouvent de l'autre côté de la Manche. 

Un business qui pourrait souffrir d'une forte dévaluation de la livre sterling en cas de Brexit dur. "Quand on a la moitié du chiffre d'affaires qui est réalisé dans un pays et que la monnaie du pays perd 15%, nous c'est 15% de revenu en moins, 15% de marge en moins", explique Eli Gifford, directeur de Tea Together.

 

2. Les contrôles douaniers


Les craintes liées au Brexit, précoccupent aussi des importateurs. Exemple avec une épicerie du Touquet. Des biscuits à la grande variété de fromages... Ici, tout est 100% british. Florence Duhamel se rend une fois par semaine en Angleterre pour récupérer ses marchandises. Avec le Brexit, elle craint de voir les contrôles douaniers s'allonger. 

"Quand on va chercher les marchandises, si on a une contrôle à l'aller, un contrôle au retour, plus le temps de trajet, automatiquement, ça va nous prendre plus de temps. Le temps, c'est de l'argent, il faudra répercuter ça sur les prix de nos produits", explique Françoise Duhamel,
gérante de Croques and pie.

 

3. Le trafic routier


Les premiers concernés par le retour des contrôle à la frontière : ce sont les transporteurs routiers. Quelques minutes supplémentaires par contrôle, c'est 25 kilomètres de bouchons à prévoir sur les autoroutes de chaque côté de la Manche.

Pour certains transporteurs, chaque heure perdue représenterait 80€ de perte, soit 300.000€ par an. "Forcément, je vais vers une restriction budgétaire et donc des licenciements. Je crains pour la survie de l'entreprise", s'alarme David Sagnard, PDG Transport Carpentier.


Pour ces entreprises, l'incertitude devrait encore durer. L'Europe sera fixée sur les modalités du Brexit d'ici le 29 mars. S'ouvrira alors une période de transition qui pourrait durer jusqu'en 2021. 
 
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