VIDEO. Coronavirus. A Roubaix en parallèle d'un réseau de makers, l'entreprise Dagoma imprime des visières de protection

La production de visières de protection par une entreprise de Roubaix est en train d'augmenter progessivement et devrait vite atteindre 20 000 pièces par semaine.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ils étaient en confinement, ils ont dû remonter leurs imprimantes 3D en catastrophe. Leur objectif : fabriquer 20 000 visières de protection chaque semaine. A l'origine de ce défi un peu fou, des start up, rassemblées sur les réseaux sociaux, dont celle d'Alexandre Luternauer, Dagoma.
 


"Moi mon métier, c'est de faire des traqueurs de vélo en cas de vol et en cas d'accident, et je me suis retrouvé là-dedans, raconte le co-fondateur de TrackAp à Euratechnologies, Alexandre Luternauer, au micro de Laura Lévy et Bruno Espalieu. Je me suis dit les médecins et les soignants sont sur le front tous les jours, alors nous, si on peut aider, avec nos machines et notre savoir-faire, autant le faire."

Alexandre fait partie d'un réseau de "makers", des passionnés de nouvelles technologies qui ont à disposition une imprimante 3D... Mais ce réseau, même s'il est important, était insuffisant pour répondre à la demande. Alors Alexandre a décidé de contacter le directeur général de Dagoma, qui justement était en lien avec l'instigateur parisien de cette grande chaîne de solidarité née sur Facebook.
"Un matin, se souvient Matthieu Régnier, le directeur général de Dagoma, j'ai dans ma boîte mail un mail d'Alexandre, qui me dit "Matthieu il faut que tu nous aides. On est un groupe de makers et on fabrique des visières de protection, et on n'a pas une capacité de production suffisante parce qu'on a trop de demandes. Qu'est-ce que tu peux faire ?" La mise en réseau a fait qu'Alexandre a déclenché un mouvement de Mettons nous à produire un maximum de visières le plus rapidement possible."

Le procédé est simple: les machines produisent 20 heures sur 24 des arceaux oranges à base d'amidon de maïs. Il suffit ensuite d'y glisser des vitres en PVC. Le système n'est pas encore homologué, mais il semble efficace contre les projections.  "L'idée, précise Matthieu, c'est de venir faire un barrage contre les projections, et de protéger les muqueuses des yeux, la bouche, etc."
 

Par rapport au projet de départ, le modèle de l'arceau a été modifié pour gagner du temps et de la capacité. "Avec ce modèle, précise Matthieu, on en produit deux et demi fois plus."

Les 20 salariés de cette petite entreprise roubaisienne, récemment placée en redressement judiciaire, ont tous accepté de revenir pour participer à cette chaîne de solidarité. Aujourd'hui, ce sont 1700 visières qui ont été livrées à des hôpitaux, des cliniques dentaires, des pharmacies et des EHPAD.

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information