Cette association du Valenciennois permet à une trentaine de personnes de se réinsérer tout en perm
Ce sont des masques qui serviront aux collégiens, dans quelques jours. Au total, 120 000 masques pour enfants qui seront distribués à des élèves du Valenciennois. Un apport bienvenu, quand on sait que les masques obligatoires des élèves ne seront pas fournis par l'État.
Ces derniers sont fabriqués au sein d'une association d'insertion par le travail – l'AGEVAL – qui a pu récupérer les machines à coudre utilisées par le site de Toyota à Onnaing, au printemps. Le constructeur automobile s'était à l'époque engagé à produire un million de masques à la demande de la région Hauts-de-France. L'association compte une trentiane de couturières – essentiellement des femmes.
Plusieurs années de chômage
"J'ai travaillé d'abord à Toyota", explique Vanessa, puis "la mairie m'a appelée pour me demander si j'étais intéressée pour faire des masques. J'ai dit Oui, et après l'atelier de masques à Toyota m'a envoyée ici."Deux ans de chômage pour Vanessa, quatre ans pour Céline... Cécile, 59 ans et ancienne responsable de boutique à Paris, est encore un autre profil. "On est en quelques sortes des éclopées du travail", glisse celle qui loue l'"ambiance formidable" de l'équipe. "Moi, j'attends ma retraite dans moins d'un an", et en attendant "ça me permet d'évoluer mieux et de vivre mieux, aussi". Les masques pour enfants ne sont pas les seuls à être fabriqués. L'AGEVAL compte également fabriquer 45 000 masques en tissu pour adultes.