Le gouvernement s'est engagé mercredi devant l'intersyndicale de Vivarte, au lendemain de l'annonce de plusieurs centaines de suppressions d'emploi dans le groupe en difficulté, à suivre de près les plans sociaux et à rester "vigilant" sur la situation du groupe, selon les syndicats.
Suite à l'annonce mardi des cessions des enseignes André et Naf Naf par le groupe Vivarte, ainsi que entre 700 et 800 supressions de postes à la Halle aux chaussures et 120 chez Vivarte selon les syndcats, 707 au total selon la direction.
Reçue ce mercredi matin par la ministre du travail Myriam El Khomri, et le secrétaire d'État à l'Industrie Christophe Sirugue au ministère du travail, l'intersyndicale (CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, SUD) a demandé des explications sur les fonds versés par l'Etat au groupe Vivarté dans le cadre du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) (45 millions d'euros depuis 2013). Accompagné d'un expert, l'intersyndicale a demandé la présence tout au long des plans de sauvegarde de l'emploi d'inspecteurs du travail.
La ministre du travail a annoncé aux syndicats qu'elle allait rencontrer les dirigeants du groupe Vivarte. Elle a aussi selon l'intersyndicale "pris l'engagement de demander aux actionnaires de renconter les syndicats."