Ce matin, une soixantaine de salariés de La Redoute se sont mobilisés pour soutenir une collègue menacée de licenciement pour avoir refusé des horaires décalés.
Ils étaient une soixantaine ce matin, devant le site de la Martinoire, à Wattrelos. Des salariés regroupés à l'appel de la CGT pour dénoncer une dégradation de "leurs conditions de travail et de vie". Dans un communiqué, le syndicat donne l'exemple de Laurence, qui est convoquée à un entretien préalable au licenciement le 7 novembre. "La direction estime « qu’elle nuit à l’entreprise » et vient de la mettre à pied à titre conservatoire, simplement parce qu’elle est dans l’impossibilité d’effectuer les nouveaux horaires d’après-midi pour ne pas laisser ses enfants seuls jusque 22h". Auparavant postée de 9h à 16h30, la salariée aurait dû commencer le 24 octobre en horaire décalés de 14h à 21h20.
Contactée par nos soins, la communication de la Redoute a répondu qu'elle ne ferait aucun commentaire sur un cas particulier et simplement rappelé que les nouveaux horaires ont été votés par la majorité des représentants syndicaux lors d'une réunion cette année.
Le syndicat estime que le cas de Laurence n'est pas isolé et demande, en outre, à ce que le travail les jours fériés ne soit pas imposé, mais sur la base du volontariat et que les pauses soient plus longues au "Quai 30", une des nouvelles structures.