Interrogé lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Monde ce dimanche, le président de la région Nord Pas-de-Calais-Picardie Xavier Bertrand a assuré qu'il ne serait ni candidat à la mairie de Lille en 2020, ni à un poste de ministre en cas de victoire de la droite en 2017.
Xavier Bertrand, président (Les Républicains) de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, a assuré dimanche qu'il n'était pas intéressé par la mairie de Lille et qu'il ne serait pas candidat en 2020 dans cette ville actuellement dirigée par Martine Aubry (PS).Interrogé lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Monde sur le fait de savoir si la mairie de Lille était un combat politique qui le tentait, il a clairement répondu: "non".
Il ne se présentera donc pas en 2020 aux municipales dans cette ville ? "Non", a encore lancé M. Bertrand, alors que des rumeurs disaient l'ancien maire de Saint-Quentin intéressé par un atterrissage dans la capitale des Flandres.
Ni candidat aux primaires de la droite ni ministre en 2017
Même réponse négative quand on lui demande s'il accepterait d'être ministre en 2017 en cas de retour de la droite au pouvoir.Lui qui a démissionné de ses mandats de maire et de député de l'Aisne pour se consacrer à la région conquise en décembre dernier face à Marine Le Pen juge que "c'est une erreur" de la part de l'ancien président Nicolas Sarkozy de vouloir rétablir le cumul des mandats.
Sa décision de ne plus concourir à la primaire de la droite pour 2017 est-elle irrévocable ? "Oui", a-t-il assuré. "Je suis sorti de la primaire, il n'est pas
question un seul instant" d'y revenir.
Défendre une nouvelle pratique politique
Quand fera-t-il connaître le nom du candidat qu'il soutiendra à cette primaire ? "Plus tard, pas maintenant. Pour une simple et bonne raison, c'est que, pour l'instant, j'ai l'impression que beaucoup se regardent, beaucoup s'épient. J'ai un peu peur qu'il y ait beaucoup de castagne dans cette primaire", a-t-il insisté."Franchement, je n'ai pas fait mon choix et je ferai vraiment mon choix sur une nouvelle pratique politique", a ajouté l'ancien ministre de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy.
"J'ai un regret. Voir les ouvriers, la France du travail, oubliés par les candidats à la primaire. On dirait que c'est le cadet de leurs soucis", a-t-il déploré.