Au sommaire de ce samedi 9 janvier : l'interview de l’ancien juge antiterroriste Marc Trévidic, ; l’histoire de trois destins qui ont marqué en 2015 la vague de migrants en Europe et la sortie au cinéma de « A peine j’ouvre les yeux » de la réalisatrice tunisienne Leyla Bouzid.
Marc Trévidic : un juge, pas comme les autres
A l’occasion de la sortie de son premier roman « Alham », Marc Trévidic, l’ancien juge anti-terroriste au franc-parler est l’invité de la rédaction du Journal de la Méditerranée. Pendant dix ans en tant que juge d’instruction au pôle terrorisme du parquet de Paris, il a notamment enquêté sur le meurtre du président rwandais Habyarimana, les attentats de la rue des Rosiers et de la rue Copernic, l’assassinat des moines de Tibhirine ou encore sur l’attentat de Karachi, le spécialiste des filières islamistes partage son analyse face à la menace terroriste mondialeLire aussi : Terrorisme, rock et poésie anglaise, les obsessions éclectiques du juge Marc Trévidic
Migrants : que sont-ils devenus ?
La guerre est à l'origine du flux migratoire le plus élevé depuis la Seconde Guerre mondiale. Un million de migrants sont entrés en Europe en 2015, et pratiquement tous ont traversé la Méditerranée au péril de leur vie...Des visages et des histoires qui ont marqué les mémoires comme le pianiste des ruines de Damas, le père du petit Aylan mort sur une plage, ou encore l'homme projeté à terre par une journaliste hongroise. Trois histoires, trois destins différents que la rédaction du Journal de la Méditerranée vous propose de retrouver.
Lire aussi : Migrants : pourquoi seulement l'Europe
Cinéma : « A peine j’ouvre les yeux »
La réalisatrice tunisienne Leyla Bouzid signe son premier long métrage sorti en France en décembre et bientôt à l’affiche des salles en Tunisie.Elle a daté son scénario en 2010, six mois avant le printemps tunisien, soulèvement qui va provoquer la chute de Ben Ali. Le résumé : une jeune chanteuse de 18 ans et son groupe de musiciens expriment la contestation tout à la fois de la famille, de la société et du régime, qui font peser une chape de plomb sur l’ensemble de la jeunesse.
Voir aussi : la bande annonce de "A peine j'ouvre les yeux"