Au sommaire du "JDM" de ce samedi 11 juin : en Turquie nous verrons le virage autoritaire du président Erdogan ; nous découvrirons un procédé pour mieux utiliser l'eau quand elle est rare, notamment en matière d’irrigation et nous parcourrons les chemins de Marcel Pagnol en Provence.
Où va la Turquie du sultan Erdogan ?
Il y a 13 ans, Recep Tayyip Erdogan incarnait le renouveau démocratique d’un pays qui regardait vers l’Europe. Aujourd’hui, il prend la direction diamétralement opposée en s’imposant à ses concitoyens comme un véritable sultan des temps modernes.Comme elle parait loin l’époque de son arrivée au pouvoir, en 2013. Il était perçu alors comme un espoir pour les leaders du monde entier : un islamiste modéré, démocrate et pro-européen convaincu. Désormais atteint de la folie des grandeurs à l’image de son palais présidentiel, l’homme est devenu autoritaire. Il n’hésite plus à arrêter des journalistes, à s’attaquer à la laïcité comme aux droits de la femme, à mener une guerre sans merci dans les régions kurdes de Turquie avec à priori une seule idée en tête : s’arroger les pleins pouvoirs. Pour nous en parler, l’invité de ce magazine est Emre Demir, Rédacteur en chef de la revue hebdomadaire franco-turc «"Zaman France".
Aller plus loin :
Culture : un procédé pour consommer moins d’eau
Chaque été, on voit les mêmes images, des champs arrosés massivement, presque sans interruption, pour faire pousser les cultures et accélérer les rendements.Le problème, c'est que plus de 80% de cette eau part directement dans la terre, sans jamais être absorbée par les plantes. Philippe Ouaki Di Giorno en est certain, il a trouvé le produit miracle : ces granulés de polyter. Dans ces petites billes, un mélange de cellulose, d'engrais organique et de polyacrylate de potassium.
Le concept est simple : une fois arrosés d'eau, ces granulés deviennent des éponges superpuissantes : c'est une propriété que l'on qualifie d'hydrorétentrice. Lorsqu'une plante est mise en terre, on dispose le produit autour des racines. En grandissant, ces racines vont s'accrocher aux granulés, pomper l'eau qu'ils contiennent et les entraîner en profondeur. Ainsi, 97% de l'eau versée sur la plante sera absorbé, avec quasiment aucune perte. A chacun donc son invention en la matière, dans un domaine qui révèle d’autres (bonnes) surprises…
A lire sur le site des CLES :
Sur les traces de Marcel Pagnol
Voilà UNE ou plutôt DES histoires autour de Marcel Pagnol dont Joseph Damiani est un spécialiste des textes. Egalement guide de randonnée, Joseph connait ainsi comme sa poche et comme le petit Marcel - il y a plus d'un siècle - le massif de 8 000 hectares qui surplombe Aubagne.Et de ces collines, entre senteurs de garrigue et chant des cigales, Marcel Pagnol en a fait son Hollywood provençal. C'est là qu'il va tourner ses plus grands succès. "Angèle", "Cigalon", "Regain". Il fait ainsi connaitre Fernandel et surtout il invente le tournage en décors naturels comme pour le village "d'Aubignane", un faux village entièrement reconstitué. 80 ans après, les décors en pierre sont encore debouts. La visite du guide s'arrête au cimetière de la Treille où la mémoire de Marcel Pagnol, enterrée au pied des collines, imprègne aujourd'hui encore ces paysages qui l'ont tant inspiré.
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