L'adolescent, collégien à Vergèze, avait 14 ans au moment des faits, le 1er mars 2016. Il a avoué le viol en garde à vue puis devant le juge d'instruction. Aujourd'hui, âgé de 15 ans, il a été confondu par son ADN et parle de "flashs". Il est placé sous mandat de dépôt, son sort sera connu mercredi.
L'adolescent de 15 ans, soupçonné d'avoir violé une mère de famille de 33 ans qui faisait son jogging à Vergèze dans le Gard, le 1er mars, a été mis en examen pour "viol aggravé", a-t-on appris ce lundi auprès du parquet.
Reportage F3 LR : V.Lusey et E.Garibaldi
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Les aveux du jeune collégien de Vergèze âgé de 15 ans
Le jeune homme, un collégien de 3e, qui vient juste de fêter son 15e anniversaire a avoué les faits, d'abord durant sa garde à vue, aux enquêteurs, puis il a réitéré ses aveux dans le bureau du juge. Il n'a pas d'antécédents judiciaires.
L'adolescent a été placé en détention provisoire jusqu'à sa présentation au juge des libertés, le 31 mars, a indiqué la procureur de la République à Nîmes, Laure Beccuau. Car son placement sous mandat de dépôt, dimanche soir, doit faire l'objet d'un débat contradictoire et d'un débat différé.
Il s'agit de statuer sur son sort jusqu'au procès. Prison, centre fermé, centre spécialisé ou même hospitalisation...
Images F3 LR : Laure Beccuau - Procureure de la République de Nîmes
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Le violeur confondu par son ADN
Il a été interpellé vendredi, à Vergèze, par la section de recherche de la gendarmerie et confondu par son ADN prélevé sur la victime.
8 enquêteurs de la gendarmerie du Gard travaillaient sur le dossier baptisé "joggeuse 30". Après avoir cerné et déterminé 3 profils suspects, grâce à des témoignages et des interrogatoires, ils ont procédé à 3 prélévements d'ADN, sur 3 jeunes. Le 24 mars, une correspondance a été trouvée avec l'ADN récupéré sur la joggeuse. Les 2 autres ados ont été totalement innocentés.
Un viol d'une brutalité "extrême"
Le 1er mars, une femme, âgée de 33 ans, mère de famille, a été agressée, tabassée, molestée et violée alors qu'elle faisait son jogging, sur la commune de Vergèze, dans le Gard.
Un ado hypercatif, suivi psychologiquement et sous traitementLa jeune femme a été frappée sur le crâne avec une bouteille et menacée d'un couteau, avant d'être violée" probablement à plusieurs reprises et tabassée, avait indiqué Laure Beccuau.
Suivi par un psychologue pour hyperactivité, le garçon n'était pas connu pour des actes de violences. Lors de sa garde à vue, il a indiqué "ne pas s'expliquer pourquoi il était passé à l'acte", il parle de "flashs" au moment de drame.
Il encourt une peine théorique de 20 ans de réclusion ou 10 ans de prison, si la thèse de la minorité est retenue pour "viol aggravé".
