En l'absence des Canadair, cloués au sol depuis un incident technique survenu à Ajaccio, la lutte contre les incendies s'organise avec d'autres moyens aériens et terrestres. Les pompiers ont du s'adapter, en période de risque sévère en raison de la chaleur, de la sècheresse et du vent.
Quand la menace d'incendie est élevée comme ces jours-ci, les sapeurs-pompiers de l'Hérault prennent position dans les zones à risques. Dans l'Hérault ils disposent de 3 groupements d'intervention forestiers, d'une quarantaine de camions. Avec des moyens aériens limités par l'absence des Canadairs, il faut être encore plus vigilant que d'habitude, à la moindre étincelle. Et mobiliser plus vite davantage d'hommes et de matériel. Le déploiement sur le terrain est primordial.
Les bombardiers Air Tractor en renfort
Si les sapeurs-pompiers héraultais ne peuvent pas compter sur le soutien des canadairs nationaux, ils ont quand même un atout dans leur manche : leurs propres bombardiers d'eau. L'Hérault est le seul département français à posséder une flotille. Trois avions utilisés d'habitude en complément des moyens aériens nationaux qui ont vu leur rôle renforcé dans le dispositif de prévention des feux. Ils décollent dès l'alerte pour une intervention rapide et massive.
Anticiper pour éviter d'être pris de court par le feu
L'objectif de ces réajustements est d'éviter que le départ de feu ne devienne un incendie, difficile à gérer et dangereux pour les hommes au sol.
Voir le reportage à Béziers et Maraussan
Le département de l'Hérault compte sur ses propres moyens aériens, matériels et humains
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©Reportage C. Alazet J. Lanchas