Après les échauffourées sur l'esplanade de Montpellier de la fin de matinée , 150 lycéens se sont réunis place de la Comédie puis devant l'hôtel de police de Montpellier dans le calme
16 jeunes ont été interpellés pour jets de projectiles en direction des forces de l'ordre ou destruction de matériel urbain et feux de poubelles. Ils sont interrogés à l'hôtel de police. On compte des blessés dans les rangs des policiers, 13 au total dont 8 chez les CRS. Un jeune manifestant a été blessé par des jets de pierre.
La suite
Un sitting a été organisé vers 13 h 30 sur la place de Comédie. Il a été question de convoquer une assemblée générale ce samedi vers 18 heures avant l'opération nuit debout.
Les manifestants ont ensuite pris la direction de l'hôtel de police où les attendait un cordon de CRS. Mais cette fois-ci le face à face a eu lieu dans le calme.
Les lycéens sont repartis au centre ville vers le centre commercial du Polygone. Là aussi les forces del'ordre sont présentes.
Violences dans la matinée
Plusieurs centaines de jeunes ont bloqué jeudi matin plusieurs lycées de Montpellier pour protester contre la loi travail et des heurts avec les forces de l'ordre ont éclaté à plusieurs endroits du centre-ville.
Des feux de poubelles ont été allumés en plusieurs points, notamment sur des rails de tramway nécessitant l'intervention des pompiers. Le fonctionnement des lignes de tramway a été interrompu par mesure de sécurité.
Carine Alazet , Benoît de Tugny et Daniel de Barros font le point sur les manifestations à Montpellier
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©France 3LR
Les heurts les plus tendus entre plusieurs dizaines de manifestants et des policiers en tenue anti-émeute ont eu lieu sur l'esplanade Charles-de-Gaulle au centre ville.
Les policiers cherchaient à repousser les manifestants vers le Corum à l'aide de gaz lacrymogènes et de tirs de flash-ball.
Certains jeunes se rapprochaient des forces de l'ordre en soulignant que leur manifestation était "pacifique" et en scandant "liberté d'expression, liberté d'expression !" tandis que les policiers, certains en civil, affirmaient avoir essuyé des tirs
de projectiles, notamment des pierres.
"Vous êtes là pour nous protéger, pas pour nous attaquer", criaient plusieurs jeunes, aveuglés par les gaz lacrymogènes. Trente interpellations ont eu lieu.