Au 1er jour du procès de Charles Pujol, aux Assises de Montpellier, l'accusé a peu parlé. Juste pour dire qu'il était "malheureux", qu'il "ne voulait faire de mal à personne" et qu'il ne comprenait pas ce qui s'est passé. Pourtant 2 personnes sont mortes et 2 autres ont été blessées à Sète, en 2012.
Le procès de Charles Pujol, 52 ans, s'est ouvert ce jeudi matin, devant la cour d'assises de Montpellier. Il est jugé pour assassinat et tentative d'assassinat après la mort de 2 voisins et les graves blessures infligées à 2 autres.
Les faits remontent au 1er décembre 2012, c'était à Sète.
La cour cherche à expliquer pourquoi tant de violence, le soir du drame.
L'accusé parle d'état second à cause de la prise quotidienne de médicaments.
Pour les experts et les collègues de Charles Pujol, l'homme est fragile, dépressif, immature, qui ne sait pas réagir face à une difficulté et il a un sentiment d'infériorité qu'il compense par sa passion des armes et des chants militaires allemands.
Il était mal dans sa peau et manquait de sommeil précisent des collègues de travail.
Mais pour expliquer le passage à l'acte, les avis divergent. Etait-il conscient ou non ?
Pour l'avocat de la défense, il ne s'agit pas de folie ou de haine de l'autre, mais d'une altération du jugement.
Charles Pujol, 52 ans, encourt la perpétuité ou 30 ans de réclusion criminelle.
Reportage F3 LR : D.Aldebert et F.Detranchant
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