Pour sensibiliser tous les acteurs de l'éducation nationale, les services sociaux et les familles, une réunion se tenait ce vendredi 23 septembre à la Préfecture de Limoges. Objectif : savoir détecter les premiers signes et lutter contre ce phénomène inquiétant.
Comment déceler les premiers signes d'une radicalisation ? Qui ? Où ? Parents mais aussi enseignants ou acteurs sociaux : tous peuvent un jour constater un changement de comportement important chez un proche.
Pour le signaler, un numéro vert : 0 800 005 696. Une prévention ensuite analysée par l'ensemble des services de l'état. Ainsi, Raphaël Le Méhauté, préfet de la Haute-Vienne, explique que la cellule départementale est chargée d'examiner les situations signalées. Elle font l'objet d'une évaluation et d'un suivi. Dans chaque cas, la cellule tente de mettre en place "une réponse personnalisée par l'un ou l'autre des services sociaux qui siègent au sein de cette cellule".
Si des enquêtes peuvent être lancées par le Parquet en amont d'une présomption de radicalisation, seuls des actes peuvent justifier une condamnation. Ce sont les risques de passage à l'acte en terme d'attentat ou les infractions d'apologie du terrorisme. Dans ces cas, par exemple, des poursuites sont engagées.
Un homme a ainsi été récemment condamné à huit mois de prison ferme à Limoges, pour avoir organisé le retour en France de son neveu fiché S.