Alors qu'ils menaient 2-1 à la pause, les messins n'ont pas su tuer le match.
C'est au contraire le Montpellier Hérault qui a profité de ses opportunités pour l'emporter (2-3).
Le match de Nantes avait été celui de l'espoir.
C'est pourquoi Albert Cartier avait reconduit le groupe.
Des messins qui subissent en début de match l'offensive des Montpellierains.
Et en ce genre de situation, ce qui devait arriver arriva.
N'Daw bouscule Mounier dans la surface, monsieur Castro n'hésite pas et désigne le point de pénalty.
Lucas Barrios ne tremble pas (15').
Metz subit ce coup du sort, mais pas longtemps.
Sur un corner, Palomino place la tête, El Katouri met la main dans la surface. Sanction analogue.
N'Gbakoto ne tremble pas non plus (20').
Egalisation qui semble galvaniser les Grenats qui ne tardent pas à prendre l'avantage à la 38' quand Sarr, bien inspiré, sert Bussmann qui fusille Jourdren.
2-1, c'est le score encourageant à la mi-temps.
On se dit, à la reprise que les messins ont fait le plus gros, qu'il ne reste plus qu'un petit but à marquer pour "tuer" le match.
Or, la rencontre va prendre un tout autre visage, pas du tout celui espéré par les joueurs et supporters.
Premier coup de tonnerre lorsqu'un mésentente de la défense permet à Lucas Barrios de se retrouver devant Carasso. L'attaquant de Montpellier ne perd pas son duel (53').
La punition n'était pourtant pas terminée puisque Sanson frappait le poteau, mais en bon renard des surfaces, Barrios, encore lui, s'offrait un hat-trick, en langage français et footballistique, le "coup du chapeau" (69').
Après un pareil retournement de situation, les attaques désespérées des lorrains ne trouveront pas d'écho.
Metz s'inclinera finalement, -et logiquement- 2-3, avec un goût amer dans la bouche, celui du regret.
L'analyse du match par Albert Cartier, entraîneur du FC Metz
J21 - La réaction d'Albert CARTIER par FCMetzWebTV
Evian-Thonon battu par le Paris Saint Germain, le FC ne se trouve pas en position de relégable.