Manifestations et casseurs : comment faire face ?

La loi anticasseurs suscite de vives réactions ! Liberticides pour certains, indispensables pour d'autres, plusieurs mesures ont déjà été adoptées par les députés à 3 jours du 12e round des Gilets jaunes. La sécurité dans les cortèges est au centre des débats.

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Qui sont exactement les casseurs ? Comment les extraire des manifestations ? Comment assurer la sécurité de ceux qui manifestent pacifiquement. C'est tout l'enjeu de la loi anticasseurs. A chaque question, une réponse du gouvernement avec l'instauration d'interdictions administratives de manifester, la création d'un fichier des "interdits de manifester" et d'un délit de "dissimulation volontaire du visage". Ces amendements visent à mettre un terme aux violences lors des rassemblements, comme celles redoutées samedi prochain à Valence. Pour éviter le pire, le préfet a pris des mesures draconiennes pour sécuriser la ville. .

La préfecture de la Drôme redoute des débordements. Elle appelle les commerçants à la prudence et fait enlever le mobilier urbain. ©France 3 Rhône-Alpes
 

Le profil des casseurs à Montpellier? 

Qui sont les casseurs qui s'invitent dans les manifestations avec le visage bien souvent dissimulé ? A Montpellier, le préfet de l'Héraut, à la surprise générale, a dresser le profil des casseurs. Selon lui, ce sont des membres de "l'Armée Révolutionnaire Marxiste" et du "Parti Communiste Maoïste". Cette prise de position fait évidemment débat.
©France 3 Languedoc-Roussillon

Des gilets roses et un appel "à la fin du massacre"

En parallèle de l'arsenal législatif proposé par le gouvernement et considéré par beaucoup comme liberticide, des citoyens proposent d'autres solutions. A Toulouse, un militant de gauche lance l'idée de "Gilets roses" qui incarneraient l'expression des organisations politiques de gauche et sécuriseraient les cortèges.  
Et puis il y a cet appel sur les réseaux sociaux d'un ancien policier, militant communiste qui demande "d'arrêter le massacre". Christian Garcia dénonce clairement dans sa vidéo,  les violences commises par les forces de l'ordre. 
 

Un ancien policer appelle à la fin du massacre et un militant toulousain de gauche veut lancer les Gilets roses ©France 3 Midi-Pyrénées

La loi anticasseurs agitent les réseaux sociaux 

Ce débat autour des violences policières mais aussi des casseurs fait évidemment beaucoup réagir sur les réseaux sociaux. Qu'ils soient pour ou contre la loi anticasseurs défendue par le gouvernement, les internautes ne mâchent pas leurs mots. Leurs réactions extrêmement nombreuses sont parfois virulentes, voire même extrêmes.
 
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