Le gérant du "Milano", impliqué dans plusieurs fusillades ces dernières semaines dans les quartiers du nord de Toulouse, admet lui-même dans une interview qu'il se sent "visé". La fusillade mardi soir dans son établissement a fait un mort et deux blessés.
Trois jours après la fusillade mortelle du "Milano", la pizzeria de la route de Launaguet près des Izards à Toulouse, le patron de l'établissement confie à nos confrères du Figaro et de BFM TV qu'il se sent "visé".
L'homme a été impliqué dans trois des quatre fusillades qui ont émaillé le quartier depuis début décembre. A chaque fois, il a soit échappé à ses agresseurs comme le 5 décembre lors qu'il a été renversé en vélo par un véhicule dont les occupants ont ouvert le feu où encore mardi dernier où il était absent de son établissement lors le tireur a pénétré dans la pizzeria.
«Si j'avais été là mardi soir, ils m'auraient certainement abattu, je ne sais pas ce qu'ils me veulent» s'interroge-t-il dans Le Figaro. «Ici, c'est une pizzeria, pas la plaque tournante d'un trafic de drogue. Je sens bien que je suis devenu une cible».
Les enquêteurs travaillent sur la piste d'un règlement de comptes sur fond de trafic de drogue.