Christian Bourquin est mort ce mardi, des suites d'une longue maladie, à l'âge de 59 ans. Il avait fustigé ces derniers mois le projet de fusion entre les régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.
Le président du Conseil Régional de Languedoc-Roussillon, le socialiste Christian Bourquin, est mort ce mardi à l'âge de 59 ans, des suites d'une longue maladie.
Ancien président du Conseil général des Pyrénées-Orientales, il était devenu président du Conseil régional en novembre 2010 après le décès de Georges Frêche. Il avait également été élu sénateur des Pyrénées-Orientales en novembre 2011.
Christian Bourquin avait marqué le débat sur la fusion des régions par une très vive opposition au rapprochement entre Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées. "Malvy veut le magot", c'est "une girouette", "qu'il fusionne avec Aquitaine" : les mots de Christian Bourquin contre le président socialiste de Midi-Pyrénées Martin Malvy avaient été d'une rare violence.
A l'annonce par l'Elysée de la fusion des deux régions, en juin dernier, Christian Bouquin s'était déclaré "humilié" et avait lancé un manifeste contre la réforme territoriale. "Un homme passionné et fier à juste titre des actions qu’il a portées" pour Martin Malvy
Malgré les échanges parfois musclés avec son voisin de Languedoc Roussillon, Martin Malvy, le président PS de la Région Midi-Pyrénées, a salué ce mardi la mémoire de son collègue dans un télégramme adressé à la compagne de Christian Bourquin, la secrétaire d'Etat Ségolène Neuville et à Robert Navarro, premier vice-président de la région Languedoc-Roussillon :
"J’apprends avec beaucoup d’émotion et de tristesse le décès de Christian Bourquin. Dans ses différents mandats et fonctions, à la mairie de Millas, au Conseil général des Pyrénées-Orientales, à l’Assemblée, au Sénat comme au Conseil régional, Christian a toujours affirmé ses convictions – les nôtres – et les a défendues avec détermination. Passionné et fier à juste titre des actions qu’il a portées, des politiques qu’il a initiées, et qui garderont son empreinte, il laissera le souvenir d’un homme engagé et courageux jusqu’au terme d’une vie interrompue beaucoup trop tôt.
Je vous demande d’être mon interprète auprès des élus et collaborateurs du Conseil régional et de les assurer de la part que je prends à votre deuil et à mes plus sincères et cordiales condoléances ainsi qu’à celles des élus de Midi-Pyrénées ".