Malvy est une "girouette" et "qu'il fusionne avec l'Aquitaine" : Christian Bourquin, le président de Languedoc-Roussillon, se lâche

Christian Bourquin, le président PS de la Région Languedoc-Roussillon, est monté d'un cran ce mercredi sur le projet de fusion des régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. Et Martin Malvy en prend pour son grade !

Le président PS de la région Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin, hostile à la fusion avec la région Midi-Pyrénées, a proposé au président de cette dernière, le socialiste Martin Malvy, de fusionner avec l'Aquitaine.

"Malvy veut le magot"

"Je ne suis pas contre une réforme. C'est ma terre que je défends. La France a besoin du Sud. De nous. Je dis que lorsque l'on commence à réussir, on ne casse pas 35 ans d'efforts (...). On est passé de la 22ème région à la 9ème en dix ans (...) Malvy veut le magot", affirme M. Bourquin dans un entretien publié mercredi dans Midi libre (lien payant).
Il accuse également le maire de Montpellier, le DVG Philippe Saurel, favorable au projet du rapprochement avec Toulouse, de sacrifier la ville.

"Qu'il fusionne avec l'Aquitaine !"

"Je vais l'avoir (Martin Malvy, NDLR) au téléphone. Cela fait vingt ans qu'il est tourné vers l'Aquitaine... Midi-Pyrénées, c'est l'Atlantique, pas la Méditerranée. Qu'il fusionne donc avec l'Aquitaine!", ajoute-t-il. 
Pour le président de Languedoc-Roussillon, sa région a beaucoup à perdre dans la fusion, il s'interroge notamment sur l'avenir de plusieurs réalisations de sa collectivité comme le TER à 1 euro alors que "Malvy en est à ne pas pouvoir parler à la SNCF", affirme-t-il.

"Son côté girouette"

"Il dit qu'il gardera la marque Sud de France mais en 2005, il l'avait refusée. C'est son côté girouette. Moi je suis carré. Je n'aime pas les combinaisons. Lui, c'est un glouton", poursuit-il.
M. Bourquin, reproche également au maire de Montpellier de ne pas avoir l'ambition de défendre la candidature de sa ville pour devenir la capitale de la nouvelle entité régionale. "Je ne pense pas que les Montpelliérains veuillent ça. C'est une faute politique grave", conclut-il.
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