Le président PS du Conseil Régional Martin Malvy rappelle le principe de la présomption d'innocence et dénonce les allusions faite à l'affaire AWF après la démission du secrétaire d'Etat aux anciens combattants.
C'est par un communiqué que Martin Malvy, président PS de la région Midi-Pyrénées, a réagi à la démission du gouvernement de Kader Arif, désormais ex-secrétaire d'Etat au anciens combattants, au lendemain des révélations sur la perquisition menée début novembre au ministère de la Défense.
Pour Martin Malvy, il faut respecter la présomption d'innocence. Mais le président de la région va plus loin, parlant "d'allusions" à l'affaire AWF et rappelant que les marchés publics passés par la région avec la société AWF, gérée par des proches de Kader Arif, ont été approuvés par la commission d'appel d'offres où siège l'opposition.
L'intégralité du communiqué de Martin Malvy :
"Plusieurs membres de gouvernements ont pris la même décision que celle annoncée ce matin par Kader Arif à la suite de l'ouverture d'une enquête préliminaire et malgré la présomption d'innocence qui doit rester le fondement même de tout commentaire. Quant aux allusions faites par certains aux marchés passés par la Région avec la société AWF, je rappelle qu'ils l'ont été après approbation de la commission d'appel d'offres, dans laquelle siègent notamment des élus de l'opposition, en toute transparence et qu'ils ne concernent pas M. Arif."
Depuis début septembre, la justice enquête pour savoir s'il y a eu favoritisme dans les passations de marchés publics entre la région et les sociétés AWF Music, aujourd'hui dissoute, et AWF.