Jean-Michel Baylet n'est plus président du Tarn-et-Garonne. Serge Rigal a gardé la présidence du Lot face à la candidate socialiste officielle Geneviève Lagarde. Ailleurs, la journée a été beaucoup plus calme.
La journée d'élection des présidents des huit conseils départementaux (ex-conseils généraux) dans notre région a été marquée par la chute de Jean-Michel Baylet dans le Tarn-et-Garonne et par l'élection surprise du candidat PS "dissident" Serge Rigal dans le Lot.
En Tarn-et-Garonne, où droite et gauche revendiquaient la victoire depuis le deuxième tour des élections départementales dimanche dernier, Jean-Michel Baylet a renoncé à présenter sa propre candidature à sa succession. Face à la candidature de Christian Astruc, soutenu par les indépendants et la droite, il a avancé celle de l'élue PRG Marie-Christine Nègre qui a été largement battue par Astruc, 18 voix contre 12.
Jean-Michel Baylet, battu aux sénatoriales en septembre 2014, quitte donc la présidence du département qu'il occupait depuis 1985 après avoir succédé à sa mère.
LIRE AUSSI : comment la liberté d'informer s'est (presque) arrêtée aux portes du Tarn-et-Garonne sur le blog "Médias d'ici"
Dans le Lot, Serge Rigal, "en congé" du Parti Socialiste, a été largement réélu à la présidence alors que c'était Geneviève Lagarde qui avait été désignée par les militants du PS. Serge Rigal avait succédé en 2014 à Gérard Miquel, élu maire de Saint-Cirq-Lapopie. Les élus départementaux socialistes n'ont donc pas respecté les consignes de leur parti.
En Haute-Garonne, la droite très minoritaire (6 élus sur 54) n'a pas présenté de candidat face au PS Georges Méric, qui a été élu sans difficulté à la présidence où il succède à Pierre Izard qui a régné sur le département pendant 27 ans.
Dans le Tarn, sans surprise, Thierry Carcenac (PS) a été réélu à la présidence face à l'UDI Philippe Folliot. Le président PS a cependant bénéficié de deux voix d'élus divers-droite.
Dans le Gers, Philippe Martin (PS) a retrouvé son fauteuil de président.
Idem pour Jean-Claude Luche (UDI) à la tête du département de l'Aveyron. Le socialiste Bertrand Cavalerie n'a recueilli que 16 voix face à Jean-Claude Luche qui en a eu 30.
![](https://assets.webservices.francetelevisions.fr/v1/assets/images/00/00/a8/0000a824-dc3e-4f83-849b-7fdee1203c02.jpeg)
Dans les Hautes-Pyrénées, le PRG Michel Pélieu, seul candidat, a été reconduit à la présidence glanant la totalité des voix du PRG, celles du PS et même quelques voix de droite. En Ariège, le socialiste Henri Nayrou a également été réélu.