Dans un communiqué daté du 5 juin 2015, la direction de Weir Minerals France annonce ne pas donner suite à l'offre de reprise d'AUSIM, une société née de l'association de trois industriels tarnais. Le projet n'est pas économiquement viable, estime Weir Minerals France.
Weir Minerals France, dans son communiqué du 5 juin 2015, annonce avoir mené avec les instances représentatives du personnel "un processus de consultation qui a abouti à un accord autour d’un Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE)".
Cet accord a été validé par la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi (Direccte) le 3 avril 2015.
La direction de Weir Minerals France assure avoir mis tout en oeuvre pour rechercher un repreneur crédible et sérieux pour l'usine. Dans ce sens, elle a donc examiné la proposition d'AUSIM, une société créée par trois industriels tarnais pour ce projet.
Après des discussions avec ses représentant, Weir Minerals France a abouti à la conclusion que "le projet d’AUSIM n’était pas
économiquement viable et ne permettait pas d’assurer la pérennité de l’activité industrielle du site". Weir Minerals France a décidé de ne pas y donner suite en l’état.
Selon le délégué CGT de cet établissement d'une cinquantaine de salariés, ces repreneurs avaient pourtant "l'assurance d'obtenir des commandes de l'usine castraise Comau (robots industriels, groupe Fiat) et étaient prêts à reprendre tout le personnel".
Les salariés soutenaient leur offre.
Un site historique de production
Le site de production existe à Castres depuis 1802, il s'appelait alors "Usine Schabaver" et fabriquait des pompes spécialisées dans le transport des liquides.
Weir Minerals a été créé en France en 1999 après l'absorption par le groupe Weir des entreprises Schabaver (Castres), Wemco (Meyzieu en banlieue lyonnaise) et Warman (Paris), trois sociétés spécialisées dans les installations minières et pétrochimiques. La fabrication a été - au fil des restructurations - centralisée à Castres.