Le jeune homme qui a tué un nonagénaire vendredi à Nouilhan (Hautes-Pyrénées) n'était pas un SDF mais un ancien militaire du RICM de Poitiers. L'autopsie pratiquée sur la victime confirme également le prélèvement d'une partie du coeur et de la langue.
Le "cannibale" arrêté jeudi dans les Hautes-Pyrénées après avoir tué un homme de 90 ans n'était pas un SDF, comme cela avait d'abord été indiqué, mais un ancien militaire qui avait quitté quelques jours plus tôt le Régiment d'Infanterie de chars de marine (RICM) de Poitiers, dans la Vienne, selon une information exclusive publiée par nos confrères de La Nouvelle République puis confirmée par le régiment lui-même.
Les premières informations données vendredi par le parquet indiquaient que le jeune homme de 26 ans était "un SDF" né à Tarbes mais qui avait quitté la région avant d'y revenir quelques jours avant son crime.
Un ancien de l'Afghanistan
Le jeune homme était chauffeur de véhicules léger et avait participé à une opération extérieure en Afghanistan. Il avait quitté le service actif après 5 ans de contrat, le 5 novembre dernier, soit 10 jours seulement avant son crime.
EN VIDEO : le reportage dans son ancien régiment de Poitiers
Une "partie du coeur" prélevée
L'homme de 26 ans a donc tué un nonagénaire dans sa maison du village de Nouilhan avec actes de torture avant de lui arracher une partie du coeur et de la langue. Cette information a été confirmée ce lundi par l'autopsie la victime, selon le parquet de Tarbes. En revanche, la procureure Chantal Firmigier-Michel a indiqué que des analyses complémentaires doivent à présent confirmer qu'il les a effectivement mangés mais rien n'est venu infirmer cette version donné par le criminel lui-même.
L'homme a également blessé deux autres personnes avant d'être interpellé. Il a indiqué aux gendarmes qu'il avait entendu "des voix" qui lui auraient dicté ces actes macabres.