La ville de Lourdes connaît une baisse de fréquentation depuis quelques années. Moins de pèlerins, c'est aussi moins de rentrées d'argent pour les établissements hôteliers.
Le miracle ne sera pas économique ! La deuxième ville hotelière de France après Paris a beau réaliser un chiffre d'affaires de 322 millions d'euros par an, pour les établissements qui accueillent les pèlerins, ça n'est pas suffisant.Pas de crise de la foi catholique pourtant, cette baisse est dûe à un manque d'attractivité des hôtels et à des séjours moins longs. Les pèlerins restent en moyenne 2 jours à Lourdes au lieu de 5 il y a quelques années.
Pour venir en aide à une soixantaine d'établissements en grave difficulté financière, la ville a débloqué 10 millions d'euros qui devraient être investis dans des infrastructures pour l'accueil des pèlerins et des touristes. Les sanctuaires misent d'ailleurs sur de nouveaux publics, l'Europe de l'est et l'Asie, où le nombre de conversions au catholicisme est en progression constante depuis quelques années.
Et pour relancer la fréquentation, la ville espère la venue du Pape ou pourquoi pas l'organisation des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ).
Retrouvez notre reportage sur la crise économique à Lourdes :
Après 150 ans de commerce florissant, Lourdes subit une crise de la fréquentation depuis 10ans. Pour se relancer, un plan se met en place: Lourdes 2016-2030. Et pour une fois, tous les acteurs sont autour de la table, de l'Etat aux sanctuaires, à la CCI et aux hoteliers. Tous ont conscience de l'urgence et de l'enjeu.
