Le musée des Confluences à Lyon expose 335 des 520 coiffes et objets de la collection personnelle d’Antoine de Galbert. La donation de ce collectionneur privé au musée montre la richesse des cultures des peuples à travers le monde entier. A découvrir jusqu'au 15 mars 2020.
Antoine de Galbert, héritier du groupe Carrefour, est un homme passionné par l’art contemporain. Pendant plus de 30 ans, ce donateur a parcouru le monde et chiné des œuvres extraordinaires. Fonctionnant aux coups de cœur et aux rencontres, il a parfait sa collection de chapeaux anciens ou récents venus d’Océanie, d’Amérique, d’Afrique ou d’Asie, ainsi que de masques, parures de têtes et costumes.
« C'est une aventure humaine mais une aventure privée. C’est un voyage dans ma tête et dans le monde qui a été extraordinaire et je me suis laissé séduire, souvent trop facilement, par des formes ou des couleurs. Mais quand on voit l’ensemble, il y a une vraie cohérence.» Antoine de Galbert
Une collection venue du monde entier
Depuis des millénaires, l’humanité se pare de couvre-chefs. Ils sont aussi les marqueurs d’un rang social. Les coiffes indiquent le statut de l’individu : noble, danseur, chamane, guerrier ou monarque. On associe souvent cet objet à une tradition, une coutume ou un pouvoir.
Une vie après la « Maison Rouge »
Dans la Maison Rouge, la fondation qu'il avait créée, Antoine de Galbert avait dédié un espace à l’art et à l’exploration de la diversité artistique actuelle. Depuis sa fermeture en 2018, il a donné une partie de sa collection au musée des Confluences. Un musée où nature et culture se trouvent expliquées. Plus de 40 experts ont participé à l’élaboration de l'exposition pour la documenter.
La mise en scène est orchestrée par des vidéos qui permettent de découvrir le contexte des coiffes exposées et d'en comprendre les usages. Des espaces thématiques autour du mariage, des plumes d’Amazonie ou encore des symboles du pouvoir complètent la scénographie.
Des coiffes comme des oeuvres d'art
Les coiffes sont constituées de plumes, de perles, de bois, de métal, d'insectes ou de cheveux. Fabriqués manuellement, ces couvre-chefs sont très minutieusement confectionnés. Ce sont de vraies œuvres d’art portées lors de fêtes de mariage, de circoncision, de naissance, d’enterrement. Elles peuvent aussi simplement servir d'ornement.
Des costumes colorés et des masques sont aussi présents montrant la diversité des cultures.
Il existe probablement autant de coiffes que de croyances dans le monde.
L'exposition "Le monde en tête" est à voir jusqu’au 15 mars 2020 au musée des Confluences, à Lyon.