Ce mercredi après-midi, 15h, rendez-vous capital pour le RC Lens : "C'est notre ultime recours", disait une source du club ce mardi. Gervais Martel va présenter largement revu à la baisse, ce qui obligera forcément à des concessions...
Un budget sérieusement revu à la baisse
Le plan A de Gervais Martel, président du RC Lens, c'était un budget de 48 millions d'euros. Un budget confortable pour une équipe qui remonte. Il aurait placé Lens en 7 ou 8ème position dans le classement des budgets de Ligue 1. Les désormais fameux 10 M€ de Mammadov "qui n'arriveront jamais" ont changé la donne. Le budget présenté par Gervais Martel au conciliateur du CNOSF serait de 36 M€ selon l'Equipe. Ce qui placerait le RC Lens au-delà de la 11ème place mais qui donnerait sans doute plus de chances d'être "accepté".Pas de transferts, uniquement des prêts ?
Ce budget revu sérieusement à la baisse (12 millions d'euros en moins) implique forcément des économies. Exit donc l'enveloppe transferts de 6 millions d'euros. Dans son dossier, le RC Lens s'engage, selon l'Equipe, à ne recruter que sous forme de prêts. Les 4 à 5 joueurs évoqués par Gervais Martel comme étant prêts à signer dès la montée en Ligue 1 acquise ne viendront donc sans doute jamais (Andy Delort ?).D'autres économies ?
La masse salariale a été fixée à 12 millions d'euros. Soit, pour donner un repère, plus de 3 millions de moins que la saison 2012-2013 (15,3 M€). Des salaires moins élevés ? Moins de joueurs pros ? Moins de personnel à La Gaillette ou les soirs de match ?Autre source d'économie possible : le choix du stade accueillant les matchs à domicile du RC Lens pendant les travaux (qui créerait un manque à ganer d'au moins 10 millions d'euros). On sait que des dirigeants lensois ont visité le stade de l'Epopée à Calais (12000 places). Un stade longtemps écarté au profit du Stade Pierre Mauroy, du Stade du Hainaut, du Stade de France ou du Stadium Lille Métropole mais qui redevient une solution plausible et intéressant en période "serrage de ceinture".