Deux individus déguisés en clowns ont été interpellés ce jeudi à Peronne (Picardie). Des "plaisantins" selon la gendarmerie.
Tout n'est donc pas forcément rumeur. A Peronne ce jeudi, deux individus déguisés en clowns "effrayants", grimés de masques, et équipés d’un marteau et d’un couteau factices ont été interpellés par les gendarmes, selon Le Courrier Picard. Peu avant, ils avaient effrayé des passants en centre-ville, dans un magasin et à la piscine.
On ignore si ces clowns sont ceux qui semaient la panique depuis mercredi dans les écoles de Haute-Somme (Saint-Quentin, Péronne, Ham, Chaulnes, Albert...) en Picardie. Mais comme dans le Nord-Pas-de-Calais (Douaisis, bassin minier...), le phénomène a en tout cas pris une ampleur assez incroyable : « Il m’a poursuivi dans la rue en courant derrière moi, sans crier, il ne semblait pas blaguer. Je me suis réfugiée chez une amie et nos parents ont appelé la gendarmerie », témoigne par exemple une élève du lycée agricole de Péronne. « La majorité des élèves y croit, ça ne parle plus que de ça dans les couloirs », dit aussi un collégien.
Dissuader les plaisantins
La gendarmerie n'a pas communiqué sur les suites données à cette interpellation. Hier vendredi, la police du Pas-de-Calais avait rappelé, suite à des témoignages de personnes disant avoir aperçu quatre personnes déguisées en clowns, qui auraient brandi devant eux une tronçonneuse avant de s'enfuir à bord d'une voiture (à Liévin), que ce genre de plaisanteries pouvait être poursuivi : "Les mauvaises plaisanteries peuvent vous coûter cher".#clowns devant les écoles : Les mauvaises plaisanteries peuvent vous coûter cher !
— Police Nationale 62 (@PNationale62) 17 Octobre 2014
Sur les réseaux sociaux, ces derniers jours, les récits d'intrusion de clowns dans des établissements scolaires du Nord Pas-de-Calais, d'agressions physiques commises par des clowns ou d'arrestations de clowns circulent à foison. Sur notre page Facebook, de nombreux internautes nous envoient des photos. Invérifiables et parfois complètement bidons. Il ne s'agit la plupart du temps que de rumeurs. Avec les vacances de Toussaint, les enquêteurs de la police, espèrent que le phénomène va s'arrêter aussi vite qu'il est venu...