Le parquet d'Arlon (Belgique) a confirmé ce mercredi "l'origine criminelle" de la mort de Béatrice Berlaimont, 14 ans, retrouvée lundi dans une sapinière de Sesselich mais "sans pouvoir encore déterminer la cause du décès".
Après l'autopsie pratiquée mardi, Sarah Pollet, la substitut du procureur d'Arlon, a tenu une conférence de presse ce mercredi matin. La magistrate a confirmé "l'origine criminelle" du décès de Béatrice Berlaimont, l'adolescente de 14 ans retrouvée morte lundi après dans un bois de Sesselich, à la frontière franco-belgo-luxembourgeoise. Le parquet a également confirmé certaines informations diffusées dès mardi par des journaux belges : le corps de Béatrice avait bien un lien autour du cou et des entraves aux poignets. Mais Sarah Pollet a indiqué ne pas "pouvoir encore déterminer la cause du décès", rapporte SudPresse.
Découverte du corps de Béatrice: les résultats de l'autopsie ont été présentés
L'adolescente avait disparu le 21 novembre dernier, après avoir quitté son domicile à 7h30 pour se rendre à l'école. Un avis de recherche avait été diffusé dans tout le pays et relayé jusqu'en France. Selon les médias belges, c'est un promeneur qui a fait la macabre découverte, lundi après-midi, dans une sapinière de Sesselich, un village rattaché à la commune d'Arlon. Le lieu avait pourtant été fouillé quelques jours auparavant. "Tout indique (...) que lors des fouilles de ce bois, il aurait été impossible de passer à côté de son corps sans l’apercevoir", expliquait mardi La Dernière Heure. "Il est très probable que le corps y a été déposé vendredi soir, samedi, dimanche ou peut-être même lundi matin", en déduisait La Meuse.
Un portrait robot d'un suspect ?
Selon SudPresse, le portrait robot d'un suspect aurait déjà été dressé, mais les enquêteurs ne l'ont pas rendu public. "J’ai été contacté par la police lundi soir et j’ai de suite expliqué avoir vu rôder un homme étrange plusieurs jours auparavant", a expliqué Stéphane Frognier, un habitant du village. "Les enquêteurs sont venus me trouver le soir même. Ils m’ont dit que mon témoignage était pris très au sérieux. D’autant que je n’étais pas le seul à avoir remarqué cet individu."Pour le moment, le parquet d'Arlon dit n'avoir procédé à aucune interpellation. "On cherche bien un auteur", a toutefois déclaré la substitut du procureur.