Pollution: la qualité de l'air reste "mauvaise" dans le Nord Pas-de-Calais

Les concentrations en particules en suspension PM10 sont supérieures ce jeudi au niveau réglementaire, fixé à 50 µg/m3 en moyenne journalière.

Les concentrations en particules en suspension PM10 restent très élevées ce jeudi dans le Nord Pas-de-Calais. Selon le site Atmo, les indices de qualité de l'air sont dans le rouge.

Sur une échelle de 1 à 10, on relève un indice 9 ("mauvais") à Lille, Douai, Valenciennes, Maubeuge et Béthune​, un indice 8 ("mauvais") à Lens, Arras et Armentières​. Dans l'ouest de la région, l'indice est de 7 ("médiocre") dans les secteurs de Saint-Omer, Dunkerque, Calais et Boulogne-sur-mer.

Au cours de la journée, les concentrations de particules sont parfois montées très haut : 90.4 µg/m3 par exemple à Tourcoing, vers 17h, selon les données publiées par Atmo. Rappelons que le seuil d'alerte est fixé à 80 µg/m3, mais en moyenne sur l’ensemble de la journée. Les poussières en suspension trouvent pour origines principales le chauffage, les activités économiques (industrielles et agricoles) et le trafic automobile. Cet épisode de pollution s’explique par une accumulation locale de particules et un apport venant du Nord-Est, ainsi que des conditions météorologiques restant globalement défavorables à la dispersion des polluants.

Il est recommandé notamment pour les personnes sensibles (enfants, personnes âgées, femmes enceintes, personnes déficientes respiratoires) de :

•  éviter toute activité sportive ou physique intense augmentant le volume d’air inhalé.
• veiller à ne pas aggraver les effets de cette pollution par d’autres facteurs irritants, tels que l’usage de solvants sans protection appropriée, ou encore le tabac qui joue un rôle majeur dans la survenue des maladies respiratoires.
• respecter le traitement médical en cours et de consulter un médecin en cas de gêne.

Il est également recommandé de privilégier les transports en commun et le covoiturage et dans tous les cas d’utiliser les moyens de transport les moins polluants, ou à défaut de réduire la vitesse de circulation.  Les particules en suspension dans l'air sont l'un des principaux polluants de l'atmosphère, responsables de 42.000 morts prématurées chaque année en France selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).