RC Lens - Kombouaré: "Ce qui m'anime, c'est l'envie de partir"

L'entraîneur de Lens, d'ores et déjà relégué en L2, Antoine Kombouaré, a confié jeudi en conférence de presse son "envie de partir" et un "sentiment
de gâchis, de honte" 

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"Au moment où je vous parle, ce qui m'anime, c'est l'envie de partir. Après, il y a ce qu'on veut faire et ce qu'on peut faire", a lâché Kombouaré, qui a encore un an de contrat. "Pour la saison prochaine, il y a encore quinze joueurs sous contrat. Je fais passer les entretiens individuels et je peux vous dire que la totalité d'entre eux n'a qu'une envie: aller voir ailleurs. Ils veulent aller dans un club sans souci financier, sans problème d'effectif ou de stade. Je les comprends", a insisté le Kanak. Gervais  Martel, le président lensois, est convoqué mercredi pour un nouveau passage devant la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG) afin de donner des garanties financières pour la pérennité du club.

Montée en Ligue 1 d'abord invalidée puis acceptée, interdiction de recruter, problèmes financiers récurrents avec les promesses non tenues par l'actionnaire majoritaire Hafiz Mammadov, blessures des joueurs à répétition, le feuilleton lensois a été cauchemardesque, mais Kombouaré ne regrette pas pour autant d'être venu au RCL.

"J'assume mon choix, je n'ai pas d'agent et si j'ai voulu venir à Lens, c'est mon problème, a exposé l'ancien entraîneur du PSG. Il y a trois responsables
(à la situation actuelle): Martel, Mammadov et moi. Ce sont les actes qui comptent et aujourd'hui, nous sommes en Ligue 2, c'est la réalité". "J'ai un sentiment de gâchis, de honte. Mais malgré les défaites, les problèmes, les incertitudes, il y a toujours eu l'envie de travailler dans une bonne ambiance. Avec les moyens qu'on a, les manques qu'on a, on ne pouvait pas faire mieux"
, a-t-il conclu.
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