Démantèlement de la "Jungle" de Calais : "Une question de jours" pour Cazeneuve

Le démantèlement de la "Jungle" de Calais est "maintenant une question de jours", a affirmé mardi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, en promettant une mise à l'abri "dans des conditions dignes" des migrants vivant sur le campement.

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"Nous arrivons au moment où nous allons engager cette opération", a ajouté Bernard Cazeneuve devant l'Assemblée nationale, affinant ainsi la date d'"avant la période hivernale" qu'il avait évoquée précédemment.

De sources proches du dossier, on précise préparer cette gigantesque opération, avec pour objectif un démarrage le 24 octobre. 

L'évacuation se fera "d'abord en mettant à l'abri dans des conditions dignes, qui relèvent de la tradition de notre pays au regard du droit d'asile", les migrants -- femmes, enfants et personnes en situation vulnérable notamment -- qui sont "depuis des mois dans la boue", a assuré le ministre de l'Intérieur, en parlant d'une "volonté humanitaire de mise en protection".

"Le juge administratif l'a bien compris", a-t-il ajouté. Le tribunal administratif de Lille a donné son feu vert mardi au principe du démantèlement. Les migrants seront dirigés vers des Centres d'accueil et d'orientation (CAO) qui ont permis d'accueillir "près de 6 000 personnes qui, pour 80% d'entre elles, ont accédé à l'asile", a-t-il rappelé.

Au sujet des enfants et adolescents, Bernard Cazeneuve a parlé d'une "discussion extrêmement dure" engagée avec le gouvernement britannique, car "nous ne pouvons pas, nous les Français, mettre à l'abri 13 000 personnes qui relèvent du droit d'asile et le gouvernement britannique ne pas prendre ses responsabilités pour les mineurs isolés qui ont des liens avec la Grande-Bretagne".

Ces discussions "avancent de façon très positive" et "nous serons en situation d'organiser le départ vers la Grande-Bretagne d'enfants qui ont des liens familiaux avec ce pays", a-t-il ajouté.

Lundi, 16 adolescents ont pu rejoindre leur famille et douze ont fait de même mardi, selon les pouvoirs publics. Il a toutefois averti que "nous aurons aussi au cours des prochaines semaines à poursuivre la reconduite de ceux qui ne relèvent pas de l'asile en France, vers leur pays d'origine".
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