Des navires de la Brittany Ferries, dont le "Cotentin et le "Normandie" sont toujours à quai ce vendredi. Le dialogue entre syndicats et direction est au point mort. Un CCE d'urgence se tiendra au siège de la compagnie cet après-midi.
Les passagers qui voulaient prendre un ferry à Cherbourg ou à Ouistreham ont été détournés vers la concurrence.
Le "Cotentin" et le "Normandie" sont toujours bloqués par la grève.
Le mouvement a été lancé par le personnel navigant, qui s'oppose au plan de retour à la compétitivité de la direction.
D'autres navires sont bloqués en France et en Espagne.
Hier, une réunion entre direction et syndicats a échoué hier à Roscoff, au siège de la compagnie dans le Finistère.
"La réunion (de jeudi matin) s'est très mal passée, la direction, et ce n'est pas coutume, a quitté la salle en claquant la porte", a indiqué à l'AFP Michel Le Cavorzin, délégué CGT.
Les représentants syndicaux ont appris ce vendredi en fin de matinée qu'un Comité central (CCE) se tiendrait cet après-midi à 16h30.
Ce matin, une délégation de salariés bas-normands de la Brittany Ferries a rencontré les élus du Conseil régional pour leur demander de l'aide dans ce conflit.
Les syndicats vont également demander au gouvernement la nomination d'un médiateur.
Voir le reportage de Gwénaëlle Louis et Franck Bodereau
Mais les syndicats ne veulent pas renoncer à certaines primes et souhaitent que la direction adopte une clause de "retour à meilleure fortune", à savoir que les efforts consentis en termes de salaires soient limités dans le temps.