Défilés de mode, concerts, mais aussi ateliers et conférences sur le thème des solidarités, le programme du festival était là pour illustrer cet engagement sur la voie du partage culturel.
Au départ, il s'agissait d'une opération promotionnelle «Le Train de l’Espoir» qui a permis à des femmes fragilisées par des trajectoires individuelles sinueuses de s’investir dans une action d’insertion sociale par le biais d' un atelier d’écriture. Ce projet artistique a été porté par des artistes de renom tels Jean- Louis Murat, Maxime Leroux, Bruno Wolkowitch, Olivier Saladin, Alain de Nardis, Gene Clarksville, etc.
Il a abouti sur la sortie d’un CD de quinze titres en 2006 et un documentaire, en 2008, «Au bonheur de ces dames» (qui fut sélectionné aux Biennales du Film d’action sociale de Mont-Rouge).
Un résultat positif qui s'est traduit aussi par l’insertion de vingt trois femmes.
Progressivement, un festival est né. Son but est de favoriser l’accès à la culture pour tous en permettant au monde de l’insertion, du handicap et de l’entreprise, de se rencontrer. Tous les bénéfices de ce festival seront reversés pour aider des actions innovantes portées par des associations du territoire oeuvrant auprès de publics en fragilité, dans plusieurs thématiques.
Des conférences ont ouvert cette journée. elles étaient destinées aux institutions, aux associations, ainsi qu’aux entreprises. Elles se sont articulées autour de quatre ateliers :
• Un accès à la culture pour tous: "La culture, un vecteur pour l'insertion?"
• L’insertion professionnelle et l'insertion par l'activité économique
• L’économie sociale et solidaire
• La prévention et la promotion de la santé.
Compte rendu de cette journée "solidaire" dans notre reportage.