Le tribunal de commerce de Rouen ne rendra pas de décision sur l'avenir de la raffinerie Pétroplus à Petit-Couronne mardi 2 octobre comme c'était prévu. Le tribunal va rouvrir les débats à partir du 16 octobre.
Inquiétude
"Les salariés ont en marre d'attendre, la situation devient très tendue", a aussitôt réagi l'intersyndicale de la raffinerie Pétroplus à Petit-Couronne.Ce délai a été accordé pour permettre de rassembler davantage d'informations sur les offres des deux candidats à la reprise, selon Yvon Scornet, porte-parole de l'intersyndicale. Il s'agit du second délai consenti par le tribunal qui devait initialement trancher le 4 septembre et avait repoussé une première fois sa décision à ce mardi 2 octobre.
"Si Net Oil s'en va, on devient quoi ? "
Inquiétude mêlée de colère ce lundi après midi à la raffinerie de Petit Couronne comme en témoigne la réaction, à l'annonce du report au 16 octobre, d'Yvon Scornet porte parole de l'intersyndicale Petroplus.(Reportage France 3 Haute-Normandie de Sylvie callier et Stéphane Gérain)
Deux candidats étaient en lice pour la reprise de la raffinerie de Petit-Couronne. Il s'agit des sociétés NetOil, basée à Dubaï et Alafandi Petroleum Group (APG), basée à Hong Kong.
Les juges consulaires attendent des candidats qu'ils démontrent leurs capacités financières et techniques et obtiennent les autorisations administratives nécessaires à l'exploitation d'une raffinerie de pétrole.
Ces dernières semaines, des doutes avaient été émis notamment par Total sur la crédibilité des repreneurs, ce qui a provoqué la colère de l'intersyndicale.